Lundi lors de l’Assemblée générale des Nations Unies, Robert Mugabe est montée à la tribune pour un discours qui commençait bien “Respecter et soutenir les droits de l’homme est une obligation pour tous les Etats, un devoir qui est consacré dans la charte des Nations Unies”… Mais le propos dérape très vite: “Il n’est nulle […]
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Lundi lors de l’Assemblée générale des Nations Unies, Robert Mugabe est montée à la tribune pour un discours qui commençait bien « Respecter et soutenir les droits de l’homme est une obligation pour tous les Etats, un devoir qui est consacré dans la charte des Nations Unies »… Mais le propos dérape très vite: « Il n’est nulle part écrit dans la charte que certains doivent nous juger (…) Nous condamnons les tentatives d’ajouter de nouveaux droits qui sont contraire à nos normes, nos croyances, nos valeurs et nos traditions. Nous ne sommes pas des gays ! ».
Depuis l’arrivée au pouvoir de Robert Mugabe en 1985, les homosexuels sont persécutés au Zimbabwe: depuis 2006 et la promulgation de nouvelles lois, c’est même un crime que deux hommes se tiennent la main ou s’embrassent. A cause de leur orientation sexuelle, les Zimbabwéens peuvent donc être condamnés à de lourdes peines de prison. Dans des établissements où la torture est courante…
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