Deux jeux de voitures du patrimoine revus façon punk, voire violente. Libérateur.
Qui dit belles bagnoles savamment modélisées dit jeux de course, évidemment. Sauf que plus vraiment. Pendant que les apôtres les plus sérieux du genre se donnaient comme mission de trouver la formule idéale pour marier réalisme et accessibilité – Forza est, à ce jour, arrivé le plus près de cette pierre philosophale ludique –, d’autres en sont venus à se dire que, tiens, ça pourrait être rigolo de détourner ces chères automobiles de leur usage habituel.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Père de la saga God of War, l’Américain David Jaffe a été l’un des premiers à s’y mettre avec le très mal élevé Twisted Metal (1995), qui renaît de ses cendres en série Z luxueuse après plusieurs années d’absence. Notre alter ego : un clown tueur. Le but : venir à bout, au fil des niveaux, d’une poignée d’adversaires en les percutant ou en usant des armes qui équipent notre véhicule.
La logique et le tempo sont ceux du FPS (jeu de tir en vue subjective), mais sur roues, et à toute berzingue. Le volet 2012 de l’improbable saga punk innove peu mais son mauvais esprit précieux est toujours là.
On s’étonne davantage de découvrir ce que les Finlandais de Bugbear ont fait subir à Ridge Racer, série de course arcade nippone quasi patrimoniale.
Car, dans Unbounded aussi, le but est autant (sinon plus) de tout casser : nos concurrents comme certains éléments du décor (un café, l’entrée du métro, etc.). Burnout avait par le passé connu la même mutation. Les pilotes rigoureux ont toujours la possibilité de viser la trajectoire idéale. Pour les autres, l’expérience a quelque chose d’extrêmement libérateur.
Ridge Racer Unbounded sur PS3, Xbox 360 et PC (Bugbear Entertainment/Namco Bandai), de 50 à 60 €; Twisted Metal sur PS3 (Eat Sleep Play/Sony), environ 50 €
{"type":"Banniere-Basse"}