Une partie des passagers français de la “Flottille de la liberté” a atterri en France jeudi après midi. A l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, ils ont subi un assaut d’un autre genre : celui des journalistes, venus les accueillir en meute.
Pressé par la communauté internationale, Israël se débarrasse au plus vite des quelques 700 passagers de la « Flottille de la liberté », ce convoi humanitaire pro-palestinien intercepté par l’armée israélienne dans sa route vers Gaza le 31 mai.
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Parmi ces militants, neuf ressortissants français. L’un d’eux, Youcef Benderbal, avait regagné Paris dès mardi. Le Quai d’Orsay a annoncé jeudi le retour imminent des huit autres, qui avaient pu quitter Israël mercredi soir, en direction de la Turquie ou de la Grèce.
Assaillis par les journalistes
Un premier avion, en provenance d’Istanbul, a atterrit vers 16H30. Il transportait trois des sept membres du Comité de bienfaisance et de secours aux Palestiniens (CBSP). Un comité soupçonné d’entretenir des liens avec le mouvement islamiste Hamas, malgré ses dénégations.
Au milieu de la foule épaisse de journalistes, de CRS et de militants formant le comité d’accueil, Khaled Al Shouli, le président du CBSP, se réjouit du retour des militants. Il annonce son intention d’engager des actions en justice « pour que cet acte de barbarie ne reste pas impuni » (voir la vidéo).
Dans ce premier vol, deux hommes, Salah Berbagui et Miloud Zenasni, mais aussi la toute jeune Mounia Chérif, bénévole du comité et originaire du Blanc-Mesnil. La jeune femme, plutôt coopérative, a été littéralement assaillie par les journalistes armés de micros et caméras (voir la vidéo).
Après s’être brièvement exprimés, les militants ont été emmenés par les CRS.
Vers 18h40, un deuxième avion, en provenance d’Athènes, ramenait trois autres Français : Ahmed Oumimoun et Mouloud Bouzidi, membres du CBSP, et Thomas Sommer-Houdeville, membre de la Campagne civile internationale pour la protection du peuple palestinien.
Deux ressortissants français sont encore attendus.
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