Le 6 juin prochain Be Quiet, en compagnie de Malca et Anna Kova, aura la chance de se produire sur la scène mythique de la Cigale. Rencontre avec le jeune groupe bordelais, à la veille de cette date importante.
Depuis 2013, sur la scène du Café Charbon, le tremplin Converse Avant-Poste s’efforce à mettre en valeur les nouveaux talents de la scène musicale française contemporaine. Des artistes reconnus tels que Fakear ou Last Train ont déjà remporté cet appel à candidature,véritable accélérateur de carrière.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Cette année, ce sont trois formations qui ont retenu l’attention de Converse Avant-Poste : Malca, Anna Kova, et Be Quiet. En plus d’avoir la chance de se produire le 6 juin prochain sur la scène de la Cigale (billets disponibles sur Digitick), les lauréats ont gagné la possibilité de pouvoir enregistrer au studio Ferber en compagnie de l’ingénieur anglais Al O’Connell, qui a notamment collaboré avec Klaxons ou encore the Rakes. Rencontre avec Matei, membre du jeune groupe Be Quiet (dont la moyenne d’âge est de 22 ans), qui évoque pour nous cette belle opportunité.
Be Quiet est un projet né en 2009…
Nous sommes tous amis à la base, et nous nous sommes rencontrés au lycée ou au collège.
Depuis le départ, Be Quiet a toujours eu cette couleur musicale, qui oscille entre new wave, musique électronique et psyché ?
Nous avons grandi avec ce projet. Nous avons commencé assez tôt, vers 16-17 ans, et nous avons évolué dans nos goûts musicaux, notre façon de jouer. La direction que nous prenons actuellement est née finalement il y a trois ans, quand Be Quiet est devenu plus sérieux et s’est éloigné du poncif « groupe de lycée ». C’est ainsi qu’en 2013, nous avons pris le parti de nous professionnaliser et d’orienter les choses de la manière qui nous plaisait.
Vous êtes aussi passé de 3 à 5 membres …
C’est aussi à cette époque en effet que la formation s’est vraiment construite. A l’origine, c’était un groupe axé guitare/batterie, et une partie électronique est ensuite arrivée. Je pense que cela vient de nos influences, résolument anglo-saxonnes et venant des années 70, 80 et 90 qui sont confrontés à des envies plus récentes, qui viennent notamment de la musique électronique. Certains membres du groupe écoutent par exemple de la techno, d’autres de la minimale, et je pense que cela permet une symbiose, un mélange entre des univers différents.
Comment avez-vous découvert le tremplin Converse Avant-Poste ?
Des amis m’en ont parlé : je suis allé voir sur le net et le concours m’a paru intéressant. J’ai jeté une bouteille à l’eau en nous inscrivant, je ne me suis pas dit « nous allons forcément y arriver ». Pour nous, participer à ce genre de tremplin vaut toujours le coup. Nous avons été assez étonné d’être sélectionné, et surtout très heureux.
Vous serez donc le 6 juin prochain sur la scène de la Cigale avec Malca et Anna Kova.
Jouer à la Cigale, c’est merveilleux. Nous avons vraiment hâte. Enregistrer pendant deux jours au studio Ferber aussi était quelque chose de vraiment dingue.
Sur quoi avez-vous choisi de travailler au studio Ferber ?
Nous défendons encore l’EP que nous avons sorti en octobre dernier, Balek. Nous sommes aussi en train de composer de nouvelles choses. Les jours de studio nous ont permis de mixer un nouveau morceau qu’on espère sortir prochainement, à la rentrée. Nous sommes venus avec de la matière et nous avons peaufiné ça en studio. C’était incroyable de travailler dans des conditions aussi belles, avec du bon matériel incroyable et une équipe super.
Vous avez remporté le concours Converse Avant-Poste avec Malca et Anna Kova : était-ce des groupes que vous connaissiez ?
Je ne connaissais pas et c’est très chouette de les rencontrer et de partager cette opportunité avec eux. C’est aussi nouveau pour eux, comme pour nous de faire une scène telle que la Cigale. Ca va être super de vivre cela tous ensemble.
Vous avez l’habitude de grosses salles tout même, en faisant la première partie de groupes comme Ratatat…
La Cigale reste une salle mythique à Paris. Mais c’est vrai que nous avons fait des festivals importants quand même, Beauregard, Musilac, Garorock… On a tourné un peu en France, mais à Paris nous étions plutôt des habitués de petits clubs : Bus Palladium, l’International, l’Espace B. La Cigale, c’est autre chose.
Est-ce que vous sentez actuellement un tournant dans votre carrière ?
Nous avons pour le moment du mal à nous projeter, nous sommes encore un petit groupe en développement. Là nous voyons les choses venir, nous sommes plutôt fiers d’être sur une bonne trajectoire. Il se passe des choses pour nous assez régulièrement et c’est assez chouette. 2016 n’est peut-être pas l’année qui va tout changer, mais nous faisons beaucoup d’expériences qui vont nous marquer longtemps.
Que va-t-il se passer pour vous pendant le reste de l’année 2016 ?
Nous allons tourner un clip qui sortira un peu avant notre concert à la Cigale, nous avons quelques dates cet été, et on prépare surtout la matière pour ce qui va arriver. Nous ne savons pas encore la forme que cela aura, un album, un EP, mais nous travaillons dessus pour la rentrée 2016.
L’avenir de la musique française se produira le 6 juin prochain sur la scène de la Cigale avec Be Quiet, Malca et Anna Kova dans le cadre de Converse Avant-Poste : les billets sont à retirer au plus vite sur Digitick.
L’événement Facebook.
{"type":"Banniere-Basse"}