Dans un documentaire autobiographique passionnant – dont nous vous parlions ici -, Régis Debray revient sur ses premiers engagements à l’extrême gauche. Sous la caméra de Yannick Kergoat, il évoque ses premiers “pères spirituels”: Chris Marker, Edgar Morin, François Maspero. Son récit des années 1960-1970 nous conduit là où son cœur battait à l’époque: à Cuba, où il […]
Dans un documentaire autobiographique passionnant – dont nous vous parlions ici -, Régis Debray revient sur ses premiers engagements à l’extrême gauche.
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Sous la caméra de Yannick Kergoat, il évoque ses premiers « pères spirituels »: Chris Marker, Edgar Morin, François Maspero. Son récit des années 1960-1970 nous conduit là où son cœur battait à l’époque: à Cuba, où il s’est rapproché de Fidel Castro, et en Bolivie, où il a suivi le Che dans sa tentative d’exporter la révolution.
Il s’y fait arrêter en 1967, est condamné à trente ans de prison, mais n’en fera finalement que quatre. « J’ai bénéficié d’une solidarité extraordinaire, que je me reproche d’avoir bien mal remercié après coup. Un bon sujet d’étude que l’ingratitude du détenu remis en liberté », déclame l’intellectuel.
Peu de temps avant le coup d’Etat d’Augusto Pinochet le 11 septembre 1973, Debray tutoie encore le président Salvador Allende, qui lui dit « avoir appris de l’Histoire ». Régis Debray aussi, et sa mémoire intime permet de l’éclairer brillamment.
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