En parallèle, plusieurs syndicats appellent à “une première journée” de grève interprofessionnelle le 5 décembre.
Macron restera inflexible sur la réforme des retraites, malgré le lancement d’un mouvement de grève interprofessionnel le 5 décembre. C’est en tout cas ce que le chef de l’exécutif a annoncé sur les ondes de RTL lundi 28 octobre, comme le relaie l’AFP. “Je n’aurai aucune forme de faiblesse ou de complaisance”, a-t-il notamment déclaré, ajoutant qu’il souhaite “aller au bout de cette réforme”, laquelle serait selon lui “nécessaire pour le pays”.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop","device":"desktop"}
Et tant pis si le prix à payer est celui de l’impopularité – même si, en octobre, le pourcentage de Français mécontents par rapport à l’action du président de la République a déjà augmenté par rapport au mois précédent. “Peut-être que des gens diront ‘C’est insupportable, tout ça pour ça’. Je ferai tout pour qu’il n’y ait pas ces blocages, je ferai tout pour qu’on soit en soutien de nos compatriotes qui seraient bloqués”, a-t-il ajouté.
La CGT, FO, la FSU, Solidaires rejoignent les syndicats de la SNCF et de la RATP
Malgré l’annonce d’une grève de grande ampleur, qui dépasse désormais la seule mobilisation des salariés de la SNCF et de la RATP – la CGT, FO, la FSU, Solidaires ont eux aussi appelé à la grève interprofessionnelle -, Emmanuel Macron réaffirme ainsi son intention de transformer le système actuel des retraites en un système universel par points, mais aussi de supprimer les régimes spéciaux. Même si, comme le rappelle Le Monde, “depuis plusieurs jours, l’exécutif laisse filtrer la possibilité que la réforme ne s’applique que pour les futurs entrants sur le marché du travail”. 6 syndicats de la RATP ont en tout cas annoncé une “grève illimitée” à partir du 5 décembre.
>> A lire aussi : Que retenir de la lettre d’Emmanuel Macron ?
{"type":"Banniere-Basse","device":"desktop"}