Reda Kriket préparait une action terroriste de grande envergure en France

La liste égrainée par le procureur de Paris François Molins ce 30 mars 2016 est effrayante. Dans l’appartement de Reda Kriket, arrêté à Argenteuil jeudi 24 mars, un véritable arsenal de guerre a été retrouvé. Le site du Monde.fr a retranscris la liste des objets, qui constituent selon M. Molins un « arsenal d’une ampleur inédite » :

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– cinq kalachnikovs et leurs chargeurs ;
– un fusil-mitrailleur d’origine croate ;
– sept armes de poing ;
– une bombe lacrymogène ;
– de très nombreuses munitions ;
– un Tupperware contenant 105 g du TATP, l’explosif artisanal prisé par les djihadistes de l’EI ;
– trois bouteilles d’eau oxygénée ;
– de l’acétone ;
– deux bidons de 10 et 15 litres contenant de l’acide ;
– six fioles de glycérine acide ;
– 1,3 kg d’explosifs industriel ;
– un détonateur à seringue rempli de poudre avec alimentation électrique prêt à l’emploi
– 4 cartons avec des milliers de billes d’aciers ;
– cinq passeports français volés ;
– sept téléphones neufs ;
– deux ordinateurs avec « de la documentation en lien avec des groupes djihadistes, ainsi que la fabrication artisanale de produits explosifs« .

« Eviter la commission d’une action d’une extrême violence »

François Molins a ensuite souligné :

« Si aucune cible précise projetée n’a pu être identifiée, tout laisse néanmoins à penser que la découverte de cette cache a permis d’éviter la commission d’une action d’une extrême violence par un réseau terroriste prêt à passer à l’acte », a déclaré le procureur.

D’après les Echos, qui ont couvert la même conférence, le procureur de Paris a précisé que Reda Kriket s’est « contenté de soutenir qu’il n’était pas, je cite, ’un terroriste’ ».