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Alors que France 5 témoigne d’une santé relativement bonne – notamment grâce au succès de C à vous et C dans l’air – le mois d’octobre voit France 2 et France 3 enregistrer leurs pires scores historiques. La rentrée médiatique du groupe n’est pourtant pas dénuée de nouveaux rendez-vous culturels : Stupéfiant de Léa Salamé, Hier, aujourd’hui et demain de Frédéric Taddei, Actuality de Thomas Thouroude, Drôle d’endroit pour une rencontre de Nicolas Demorand, L’émission politique…Mais aucun n’est parvenu à convaincre le public national. Pour Dana Hastier, dirigeante de France 3, la sentence est sans appel : « Ça va être dur. On s’est pris une claque qui nous impose de réagir très vite« .
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« Notre priorité ? Repasser au dessus de 9% de la part d’audience »
Lors de la conférence de presse de juin dernier, le directeur de France 2 Vincent Meslet prévoyait déjà le France Télévisions de 2022. Dur retour à la réalité que cette rentrée « catastrophique » avance Le Parisien. Si les salaires sont mirobolants (400 000 euros brut annuels pour la présidente du service public Delphine Ernotte) ce n’est pas le cas de l’audimat. En ce mois d’octobre, France 2 est descendu jusqu’à 12,3 % de part d’audience (PDA), et sa voisine a chuté de quatre points sous la barre des 9 %. Le 24 octobre dernier, la Cour des Comptes mettait déjà l’accent sur les couacs de France Télévisions en pointant du doigt sa « réorganisation inaboutie » et sa « gestion insuffisamment rigoureuse« .
Aux yeux de Dana Hastier, ces statistiques difficiles sont à mettre sur le compte d’une grille de programmes mal ajustée (« on a peut être lancé trop tôt les documentaires politiques« ), comme l’attestent les chiffres de Nicolas Sarkozy, l’homme qui courrait plus vite que son ombre (4,3 % de PDA) et de L’étoffe du héros, Bruno le Maire (3,4 % de PDA). Un bilan auquel il faut ajouter le récent échec la nuit du 31 octobre du nouveau programme de Christophe Hondelatte, Crime et Châtiment (resucée de Faites entrer l’accusé), qui n’a attiré que 7% du public hexagonal. Selon la patronne de France 3 il est urgent de « repasser au-dessus de 9 % de la part d’audience« . Comment ? En quêtant des idées à l’étranger sans pour autant négliger son identité. Vers quelle ligne éditoriale France Télévisions glissera-t-elle au cours des mois à venir ?
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