Le touriste sexuel a changé de visage depuis quelques années. Il ne s’agit plus forcément d’un homme blanc, occidental, fortuné. C’est l’un des enseignements d’une étude menée par l’ECPAT (pour End Child Prostitution, Pornography and Trafficking of Children for Sexual Purposes), une ONG thaïlandaise qui a entre autre pour but de faire interdire, comme son nom […]
Le touriste sexuel a changé de visage depuis quelques années. Il ne s’agit plus forcément d’un homme blanc, occidental, fortuné. C’est l’un des enseignements d’une étude menée par l’ECPAT (pour End Child Prostitution, Pornography and Trafficking of Children for Sexual Purposes), une ONG thaïlandaise qui a entre autre pour but de faire interdire, comme son nom l’indique, la prostitution infantile.
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Cette étude, menée durant deux années arrive à d’autres conclusions. D’une part, l’exploitation d’enfant dans le cadre de voyages et du tourisme a augmenté de façon globale, et que celle-ci se trouve dans chaque région du monde. Le directeur de recherche de l’ECPAT, Mark Capaldi, explique au Figaro que cette évolution est entre autre due au développement massif du tourisme mondial durant ces dix dernières années.
Une transformation du tourisme sexuel
La nature même du tourisme sexuel a changé. On comprend ainsi entre les lignes, que de plus en plus, le fait même d’avoir des relations sexuelles n’est pas l’objet même du voyage. Dans beaucoup de cas, l’étude explique qu’il y a exploitation parce qu’une opportunité se présente et que les personnes qui en profitent pensent qu’elles peuvent s’en sortir. Il ne s’agit sont donc plus seulement d’étrangers qui procèdent à cette exploitation mais aussi de locaux qui sont en déplacement régional ou local.
L’étude explique aussi que contrairement à ce que l’on pourrait parfois penser, les enfants exploités ne sont pas tant pauvres que marginalisés, comme ceux qui vivent dans la rue, issus de minorités (comme les communautés indigènes en Australie et Nouvelle Zélande) ou encore des jeunes LGBT. Et toutes les régions du monde sont concernées, de l’Asie du sud-est jusqu’à l’Amérique du Nord, même si les problématiques ne sont pas les mêmes.
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