Les réseaux sociaux clament qu’elle est la deuxième star du documentaire : Emmanuel Macron, les coulisses d’une victoire de Yann L’Hénoret qui a suivi le candidat victorieux d’En marche! pendant sa campagne. Il faut dire que la jeune femme d’origine sénégalaise, et française depuis juin 2016 (elle avoue avoir longtemps hésité), est omniprésente dans le […]
Les réseaux sociaux clament qu’elle est la deuxième star du documentaire : Emmanuel Macron, les coulisses d’une victoire de Yann L’Hénoret qui a suivi le candidat victorieux d’En marche! pendant sa campagne.
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Il faut dire que la jeune femme d’origine sénégalaise, et française depuis juin 2016 (elle avoue avoir longtemps hésité), est omniprésente dans le film qui retrace le parcours du futur président. Cela est dû d’abord à sa fonction, primordiale dans une campagne, d’intermédiaire avec la presse. “Si elle est dans autant de scènes, c’est parce qu’elle joue un rôle important dans le dispositif du candidat et parce qu’elle participe à tous ses déplacements”, explique Yann L’Hénoret, réalisateur du film.
La pépite de ce reportage c'est Sibeth Ndiaye ❤️❤️👏🏾👏🏾#LesCoulissesDuneVictoire pic.twitter.com/D1lLGnXiq9
— so👀 (@sofiakkar) May 8, 2017
Une famille liée à la politique
Mais cette toute nouvelle célébrité qui a éclaté auprès des réseaux sociaux est certainement également liée à sa personnalité, et à son énergie qui se manifeste quand on la voit incendier des journalistes quand ils ne vont pas dans son sens. “C’est pas du travail de journaliste, c’est du travail de sagouin !”, l’entend-on fulminer, dans le reportage.
Visage de la ”diversité”, une image bien utile pour Emmanuel Macron quand on veut représenter une nouvelle jeunesse et une nouvelle France, dépassant les anciens clivages, Sibeth (un prénom prophétique signifiant “qui a gagné beaucoup de combats” en diola) n’est pourtant pas née dans une cité du 9-3.
Elle est issue d’une famille sénégalaise liée au pouvoir. Son père a été le numéro deux du Parti démocratique sénégalais (PDS) d’Abdoulaye Wade (président de 2000 à 2012), qu’il a quitté en 1986 pour rejoindre l’équipe du président d’alors, le socialiste Abdou Diouf. Sa mère d’origine allemande et togolaise a été présidente du Conseil constitutionnel de Sénégal.
“Transcender les clivages”
Elle a hérité de la fibre politique de sa famille, elle a milité à l’Unef, et en 2002, après le choc de la qualification de Le Pen au deuxième tour de la présidentielle elle entre au Parti socialiste. Après l’obtention de son DESS en économie de la santé, elle travaille au service de presse de Claude Bartolone.
Dans une interview à Jeune Afrique, elle raconte avoir rencontré une première fois Macron alors qu’elle travaille pour Arnaud Montebourg à l’Elysée. “ Il était d’un abord agréable, avec beaucoup d’humour”. Mais ce qui l’a motivée à rejoindre ensuite l’équipe du futur président c’est sa ”volonté de transcender les clivages existants, la tentative audacieuse pour essayer autre chose, et le sentiment que ça ne pouvait plus continuer comme avant, que les appareils existants ne réfléchissaient plus sur le monde et ses évolutions.”
Le suivra-t-elle à l’Elysée, les paris sont ouverts ?
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