Il s’appelle Amédy Coulibaly, il a 32 ans et est le suspect numéro 1 dans l’affaire de l’assassinat de la policière municipale à Montrouge, officiellement recherché après un un appel à témoins lancé par la brigade criminelle de Paris, en compagne de Hayat Boumedienne, 26 ans, présentée comme sa compagne qu’il aurait épousée religieusement. Amédy […]
Il s’appelle Amédy Coulibaly, il a 32 ans et est le suspect numéro 1 dans l’affaire de l’assassinat de la policière municipale à Montrouge, officiellement recherché après un un appel à témoins lancé par la brigade criminelle de Paris, en compagne de Hayat Boumedienne, 26 ans, présentée comme sa compagne qu’il aurait épousée religieusement.
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Amédy Coulibaly a été condamné à cinq ans de prison en décembre 2013 pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation de l’évasion avec armes » dans le dossier du projet d’évasion de l’islamiste Smaïn Aït-Belkacem, ancien membre du Groupe islamique armé algérien (GIA), condamné en 2002 à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir commis l’attentat à la station RER Musée d’Orsay en octobre 1995 à Paris. Il avait été interpellé en 2010: une partie de cette peine était couverte par ses années de prison en attente du procès, il avait pour le reste bénéficié des remises de peines.
Au moment de son arrestation le 18 mai 2010, les enquêteurs avaient découverts, chez lui, 240 cartouches de calibre 7,62 mm et des photos prises en avril avec Djamel Beghal à Murat dans le Cantal, explique le quotidien Libération. Des photos de Chérif Kouachi rencontrant ce même Beghal, islamiste radical, sortait d’une peine de détention pour un projet d’attentat contre l’ambassade des Etats-Unis à Paris, ont été diffusé par Le Monde.
Amédy Coulibaly avait été mis en examen et incarcéré le 22 mai 2010, mais également Chérif Kouachi avec lequel il était en contact régulier. Toutefois, les éléments retrouvés chez Chérif Kouachi, cahiers, courriers informatiques et lettres à caractère religieux n’ont pas suffi à étayer sa participation au projet d’évasion de Belkacem. Il a donc bénéficié d’un non lieu.
Libération termine en rappelant le lourd casier judiciaire d’Amédy Coulibaly :
« Le casier judiciaire d’Amédy Coulibaly témoigne d’un lourd passé de braqueur alors qu’il n’avait même pas 18 ans. En 2001, il a été condamné à trois ans ferme dont deux avec sursis par le tribunal d’Evry, puis la même année, à quatre ans d’emprisonnement dont deux avec sursis toujours pour des « vols aggravés». En 2002 encore, à douze mois dont neuf avec sursis pour vol aggravé et recel. En 2004, le voilà renvoyé devant la cour d’assises des mineurs du Loiret qui lui inflige six ans de prison pour un vol à main armée dans une agence BNP avec deux complices pour un butin de 25 000 euros. En 2005, le tribunal correctionnel de Paris condamne Coulibaly à trois ans d’emprisonnement pour « vol aggravé, recel et usage de fausses plaques d’immatrucation». De plus, en mai 2007, il prend 18 mois pour trafic de stupéfiants. Enfin, le projet d’évasion de Belkacem prévu avec son pote Beghal lui valent le 20 décembre 2013 cinq ans ferme. »
En 2009, Amédy Coulibaly faisait l’objet d’un article dans le cahier Essonne du Parisien. Accompagné de neuf autres personnes, comme lui en formation en alternance, il allait rendre visite au président de la République, qui souhaitait rencontrer des entreprises engagées en faveur de l’emploi des jeunes. A l’époque, il déclarait : « A la limite, si le président peut aider à me faire embaucher.
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