Le mystère demeurait entier sur l’origine des fausses alertes à la bombe qui ont conduit à l’évacuation de plusieurs lycées à Paris et en province depuis le 26 janvier. D’après la version australienne du site Mashable, ces faux appels téléphoniques avaient été revendiqués par le collectif “Evacuation Squad”. Mais cette nébuleuse s’avèrait difficile à cerner. “Mon […]
Le mystère demeurait entier sur l’origine des fausses alertes à la bombe qui ont conduit à l’évacuation de plusieurs lycées à Paris et en province depuis le 26 janvier. D’après la version australienne du site Mashable, ces faux appels téléphoniques avaient été revendiqués par le collectif “Evacuation Squad”. Mais cette nébuleuse s’avèrait difficile à cerner.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
« Mon fils n’est pas un nuisible. C’est peut-être un révolté »
L’arrestation, près de Dijon, ce 8 février, d’un jeune homme de 18 ans, dans le cadre de l’enquête, pourrait permettre d’y voir plus clair. L’individu a été placé en garde à vue dans les locaux de la Sûreté territoriale de Paris, dans une enquête ouverte pour menaces de destruction dangereuses et fausses alertes.
Qui est-il ? « Mon fils n’est pas un nuisible. C’est peut-être un révolté, il a peut être des idées sur la société, mais de là à aller dire ‘on va mettre une bombe dans un lycée’, ce n’est pas du tout son genre », a assuré à France Info le père de l’adolescent, tout en mentionnant sa sympathie pour les Anonymous.
Les enquêteurs ont retrouvé son adresse IP
Le jeune homme à peine majeur est en effet connu pour être un hacker. Il a été interpellé car l’adresse IP de son ordinateur a été pistée par les investigateurs. Du matériel informatique a été saisi lors de son interpellation chez lui, à Marsannay-le-Bois (Côte-d’Or). Sa garde à vue doit se poursuivre ce 9 février.
Une source judiciaire indique ceci : « L’enquête cherche à établir s’il y a un lien entre les appels visant des lycées parisiens et les menaces contre des établissements de province. Rien n’est exclu ».
Interpellé en 2015 pour hacking
Cette mésaventure n’est pas totalement nouvelle pour le jeune homme. En 2015 il « avait été placé en garde à vue pour avoir hacké un site », a précisé son père dans Metronews. Il avait une collection de virus assez énorme ».
Que son implication dans ces fausses alertes soit établie ou non, celles-ci continuent de se répandre : de Paris à Birmingham (Royaume-Uni) en passant par Belfort, où encore 2000 lycéens ont été évacués ce lundi.
Dans une interview à Metronews, le père du jeune homme dresse le profil d’un ado très connecté, proche des milieux du piratage informatique, mais démuni selon lui d’intentions malveillantes :
« Mon fils fait de l’informatique, il est parfaitement anglophone. Il correspond avec des tas de gens, notamment des hackers. Il suit des cours d’informatique dans un établissement de Dijon et aussi par correspondance. Sa spécialité c’est la ‘sécurité et les réseaux’. Il doit donc expérimenter des choses. »
{"type":"Banniere-Basse"}