Des ballerines pour homme à la combi-cool de surf, huit choses à retenir de la semaine de la mode masculine à Paris. Sur la planche Bermudas imprimés, casquette sur chevelure iodée et t-shirts en trompe-l’œil : Julien David présente le premier volet de sa collaboration avec Quicksilver, accompagné d’un orchestre de jazz en live. Un gang de […]
Des ballerines pour homme à la combi-cool de surf, huit choses à retenir de la semaine de la mode masculine à Paris.
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Sur la planche
Bermudas imprimés, casquette sur chevelure iodée et t-shirts en trompe-l’œil : Julien David présente le premier volet de sa collaboration avec Quicksilver, accompagné d’un orchestre de jazz en live. Un gang de surfeurs-hipsters parmi lesquels on retrouve le médaillé olympique Iouri Podlatchikov et le surfeur pro Marc Lacomare qui viennent prêter leur carrure aux combinaisons de surf new gen, à motif damier et smoking trompe-l’œil. Prendre le large en prenant tout de même gare au Grand Bleu, précise Walter Van Beirendonck en affublant ses mannequins de nez de requin bigarrés.
L’ascension de Loewe
Cure de jouvence pour la maison espagnole Loewe, désormais aux rênes du jeune designer anglais J.W. Anderson. Sa présentation de vendredi était sur toutes les lèvres : chemises au plastron décalé, revers de jean épais et duo pull/écharpe rayés seventies pour une collection inspirée de la plage de Cadiz. Mention spéciale au sac Amazona version XXL, hommage du créateur irlandais à l’héritage de la maison spécialisée dans le travail du cuir.
La ballerine pour homme
Omniprésente ces dernières saisons, la claquette de piscine – avec ou sans chaussettes – est détrônée par le coup de talon ultime : la ballerine pour homme. Chez Christophe Lemaire, le pied est enveloppé de cuir noir sobre associé à un costard pour ne pas faire trop fifille quand même. Dries Van Noten, qui délivre une collection homme inspirée de Rudolf Noureev, lace la cheville pour une allure de lutteur grec rehaussée par des bombers en satin, des costumes imprimés et des chemises sanglées. De là à oser le short-jupette Songzio, il n’y a qu’un pas.
La fin du repassage
Allure de draps froissés et sérieux bed head (« tignasse de réveil ») chez Ann Demeulemeester pour la première collection de la maison belge depuis le départ de sa fondatrice éponyme : Sébastien Meunier superpose chemises, vestes et pardessus monochromes, associés à d’étonnantes derbies et charentaises brodées. Une fois la dernière silhouette passée, alliant voilages et broderies, le jeune créateur tout sourire tire la révérence sous une salve d’applaudissements. La relève est assurée.
Le logo à l’arrache
Après le règne du minimalisme, le logo est de retour – mais avec une pointe d’ironie. Façon chemise de maternelle chez Raf Simons avec des « RS » immanquables même dans la pénombre, ou encore simple initiale chez Etudes Studio. Enfin, 22/4 Homme griffonne son blaze sur les claquettes de ses mannequins – un logo à l’arrache, mais un logo quand même.
Orange is the new black
En trench (sur jogging) chez Carven, en pardessus chez Etudes Studio, sur un revers de col chez Kris Van Assche ou en sweat néoprène lacé chez Sacai, l’homme de 2015 voit la vie en orange. Comme un appel à une météo plus clémente, ou une envie m’as-tu-vu assumée.
La folie de l’access’
Combo gagnant : le duo banane en guise de ceinture / bandeau dans les cheveux chez 22/4. Autre proposition remarquée, le choix entre le chapeau en feutre et le casque de moto assorti chez Etudes Studio, qui présentait au Garage Renault sa version 2014 du garagiste chic.
Le boum du bling
Des silhouettes seventies du défilé Louis Vuitton – des bombers en satin parfois agrémentés d’une gourmette en or – à l’esthétique rappeur chic du défilé Givenchy, le bling-bling revient sur le devant de la scène. Faux écarteurs pavés de diamants aux oreilles et imprimés floraux brodés de perles pour une interprétation résolument couture de la mode homme, aussi éclectique que le premier rang du défilé: Givenchy avait convié le basketteur Russel Westbrooke, le joueur des Giants Victor Cruz et… Amanda Lear.
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