Ce vendredi, l’Association internationale de solidarité Copte-Europe (AISCE) a organisé –de 15 à 18 h00– un rassemblement sur le parvis de Notre-Dame, à Paris. Après une prière commune psalmodiée par des représentants religieux, de grandes croix noires avec des morceaux de tissu rouge ont émergé de la foule compacte. Les visages étaient graves, encore marqués […]
Ce vendredi, l’Association internationale de solidarité Copte-Europe (AISCE) a organisé –de 15 à 18 h00– un rassemblement sur le parvis de Notre-Dame, à Paris. Après une prière commune psalmodiée par des représentants religieux, de grandes croix noires avec des morceaux de tissu rouge ont émergé de la foule compacte.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Les visages étaient graves, encore marqués par la tragédie qui a frappé la communauté le 1er janvier. Ce jour-là à Alexandrie, en Égypte, un attentat à l’explosif a fait dans une église copte plus de 23 morts et 80 blessés. Sur l’une des banderoles déployées on pouvait lire « Egalité et justice pour les Coptes en Egypte. »
Amgad Sadek, membre de l’AISCE, assure qu’il est temps que la situation des chrétiens change dans le pays des pharaons.
« Dans les programmes scolaires on nous traite de mécréants, quand nous sommes agressés personne ne fait rien, on rabâche à nos enfants qu’il faut se convertir,… Nous sommes ici aujourd’hui pour que Moubarak aille au delà du discours mais aussi pour que l’occident s’intéresse enfin au sort des coptes d’orient. »
Sur la fin de la manifestation, la tension était montée d’un cran. Amgad Sadek reconnaît qu’il a fallu: « calmer certains excités, notamment les jeunes, qui proféraient des slogans différents du message de paix que nous adressons aujourd’hui. » Cinq camions de CRS avaient été déployés pour l’occasion. « Comme pour une manifestation classique », a assuré la préfecture de Paris aux Inrocks.
{"type":"Banniere-Basse"}