Plusieurs membres du PCF et du MJCF ont dénoncé ces dernières semaines des agressions – du harcèlement au viol – et ont accusé le parti de ne pas avoir réagi.
Dans la tourmente, le Parti communiste français (PCF) a décidé d’agir. Quatre membres du parti de la place du Colonel Fabien à Paris et du Mouvement des Jeunes Communistes de France (MJCF) ont été exclus, a-t-on appris le 10 avril. De plus, cinq membres du PCF et du MJCF ont été suspendus.
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Plusieurs révélations par la presse
Cette décision fait suite à la révélation de plusieurs témoignages, ces dernières semaines, de militants disant avoir été violés ou agressés. Dans une enquête datant du mois de février, L’Obs avait révélé qu’à la tribune du dernier congrès du MJCF, le 27 janvier, deux coordinateurs nationaux avaient été nommément accusés de « protéger des agresseurs depuis plusieurs années en mettant systématiquement le blâme sur les victimes pour qu’elles quittent l’organisation ». Début mars, Le Monde avait publié dix-huit nouveaux témoignages de militants racontant leur agression, ce qui avait notamment déclenché le dépôt d’une plainte.
Mercredi soir, le PCF et le MJCF ont annoncé avoir signé une convention avec le Collectif féministe contre le viol (CFCV), association « apportant notamment un soutien moral, matériel et juridique » aux victimes et créé une « cellule d’écoute indépendante, externe au PCF, afin de recueillir la parole des victimes, en toute indépendance. »
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