Lundi 23 mai ont été annoncés les quatre lauréats Audi talents awards dans les différentes catégories : Art Contemporain, Design, Musique à l’image et Court-métrage. Présentation des projets sélectionnés de cette nouvelle cuvée 2016.
Art Contemporain : Théodora Barat, l’archéologue.
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Diplômée des Beaux-Arts de Nantes, puis du Fresnoy – Studio National des Arts Contemporain-, la jeune artiste aime confronter dans son travail le film et la sculpture : à son contact, les médiums se rencontrent et se nourrissent l’un l’autre. Après avoir notamment montré son travail en Europe et en Amérique du Nord, Théodora Barat a présenté cette année au concours Audi talents awards Learning from New Jersey, projet d’installation et de film.
Dans ce projet, la plasticienne se fait l’archéologue du New Jersey, qui devient personnage principal et sujet d’étude. Le film, d’abord documentaire, glissera vers une forme expérimentale voire science-fictionnelle. Dans sa mise en scène, Théodora Barat invitera aussi ses propres sculptures à investir ce paysage déjà hors-normes. L’installation constituera quant à elle le hors-champ du film et rassemblera des séries photographiques et vidéos, ainsi que les sculptures de l’artiste.
Court-métrage : Jérôme Blanquet, conscience modifiée
Codirecteur du groupe de création protectsinge depuis 1998, Jerôme Blanquet aime représenter les états de « conscience modifiée », qu’ils tiennent du rêve, du coma ou encore de la transe et s’interroge sur les représentations de l’inconscient. C’est ainsi le sujet du synopsis qu’il a présenté cette année aux Audi talents awards, « Altération ».
Alexandro se porte volontaire pour une étude sur le sommeil. Il ne se doute pas qu’il va subir l’intrusion dans ses rêves d’Elsa, une Intelligence Artificielle qui va numériser et dématérialiser son inconscient pour s’en nourrir. Le synopsis d’ « Altération », qui a remporté l’Audi talents award Court-métrage 2016, s’inscrit dans la continuité du travail de Jérôme Blanquet sur les représentations de notre inconscient. « Que ce soit sur le plan sonore ou visuel, j’ai toujours été poussé à représenter ce que l’on peut voir et ressentir dans les états de conscience modifiée : rêve, transe, coma… », explique Jérôme. Format 360° immersif et relief pour les casque de réalité virtuelle, mais aussi Web / Smartphone/ Tablette…Un court-métrage novateur qui propose de faire un cinéma différent, à mi-chemin entre l’expérimental et la fiction.
Design : Raphaël Pluvinage & Marion Pinaffo, jouet, papier et électronique
Deux jeunes designers qui possèdent comme point commun un cursus à l’ENSCI : Raphaël Pluvinage a suivi des études scientifiques, Marion Pinaffo a quant à elle suivi la filiale des arts appliqués. Ils se sont retrouvés autour du projet « Papier Machine », une série d’objets ludiques réalisés en papier imprimé ou sérigraphié grâce à différentes encres électroniques, et qui se transforment au contact du courant. Un manuel permet d’appréhender au mieux ces jouets nouvelle génération, dont les circuits peuvent se tramer en une ville miniature, et les procédés appliqués habiller de futures expositions.
Musique à l’image : les symphonies contemporaines de Romain Benitez
S’il conçoit déjà l’habillage musical de grandes marques, tout en continuant ses créations personnelles, Romain Benitez avait aussi précédemment tenté sa chance et fini finaliste aux Audi talents awards en 2013. Ce multi-instrumentiste remporte le concours en 2016 dans la catégorie de Musique à l’image grâce à la présentation de son projet global, « INFINITE ». Celui-ci souhaite confronter « le format symphonique aux standards musicaux contemporains », tout en englobant une approche visuelle. INFINITE s’annonce être une aventure électro-symphonique et avant-gardiste, sur lequel Romain Benitez travaillera toute l’année.
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