Quand on s’exprime sur Marine Le Pen et ses alliés, s’expose-t-on à des représailles trollesques ? La présidente du Front national n’a pas apprécié les commentaires du journaliste de BFM TV, Yann-Antony Noghès, concernant la formation du groupe “Europe des nations et des libertés”, et elle le fait savoir. Dans un tweet, l’eurodéputée appelle les […]
Quand on s’exprime sur Marine Le Pen et ses alliés, s’expose-t-on à des représailles trollesques ? La présidente du Front national n’a pas apprécié les commentaires du journaliste de BFM TV, Yann-Antony Noghès, concernant la formation du groupe « Europe des nations et des libertés », et elle le fait savoir. Dans un tweet, l’eurodéputée appelle les internautes à spammer le journaliste de BFM TV.
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Chère @MLP_officiel : vous êtes notre invitée dans notre émission « 500 Millions d’Européens » #BFM pour en débattre avec @quatremer #500ME — Yann-Antony Noghès (@YANoghes) 16 Juin 2015
« Il indique qu’il reçoit des insultes depuis la publication du tweet de Marine Le Pen et ajoute qu’il est « très surpris par ce procédé inédit » de l’ancienne candidate à la présidentielle de 2012″, raconte Le Lab d’Europe 1.
Yann-Antony Noghès a profité de l’occasion pour inviter la présidente du Front national à participer à son émission « 500 millions d’européens », qu’il anime avec le journaliste de Libération Jean Quatremer. L’eurodéputée n’a jamais souhaité venir sur le plateau de l’émission. Elle a même refusé de répondre aux questions de BMF TV en mai dernier, et a rebaptisée la chaîne « BFM Système ».
L’affaire survient une dizaine de jours après que la présidente du Front a étonnamment annoncé que son parti se constituerait partie civile auprès des journalistes du Petit Journal de Canal+. Ces derniers ayant porté plainte après leur agression par des militants FN lors du dernier défilé du 1er Mai, à Paris.
Après publication de cet article, Marine Le Pen a commenté sa démarche par SMS auprès du Lab. Interrogée sur le caractère agressif de son tweet, la présidente du FN a répondu qu’être « accusé de s’associer avec des nazis, des pourris » n’était pas particulièrement bienveillant. « La démocratie consiste à accepter le débat et les critiques, même quand on est journaliste« , a-t-elle conclu.
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