Dans les colonnes du Parisien aujourd’hui, l’économiste Alain Minc se souvient de la confidence d’Emmanuel Macron à propos de son ambition de devenir un jour président de la République. Jacques Attali le prédit également, “Lui, il le sera un jour“. Pour l’instant, en poste à Bercy, le jeune ministre se distingue par ses options libérales […]
Dans les colonnes du Parisien aujourd’hui, l’économiste Alain Minc se souvient de la confidence d’Emmanuel Macron à propos de son ambition de devenir un jour président de la République. Jacques Attali le prédit également, « Lui, il le sera un jour« .
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Pour l’instant, en poste à Bercy, le jeune ministre se distingue par ses options libérales et ses déclarations parfois dissidentes. Si ces positions lui valent une importante cote de popularité, notamment à droite, par sa façon d’agir Emmanuel Macron surprend, voire agace les autres ministres, et notamment Manuel Valls qui partage le même franc-parler et la même ambition présidentielle.
Macron vs. Valls : le combat de coqs
Le ministre de l’Economie était hier rappelé à l’ordre pour sa déclaration sur la potentielle remise en question du statut des fonctionnaires. Ses collègues du gouvernement lui conseillent “de ne pas réfléchir à voix haute lorsqu’il y a des journalistes” (Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l’Assemblée) et lui rappellent qu' »un ministre n’est pas libre de ses propos » (Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique). De son côté, le Premier ministre, dans ses déclaration politiques soutient coûte que coûte son « ministre talentueux« , comme il le désigne.
Pour autant, les proches du gouvernement l’expliquent, ce ne sont que des « soutiens de façade« , les deux hommes sont manifestement en concurrence dans la course, à long terme, à la présidence. Un ancien de Bercy prédit même au Parisien qu' »à court terme, ils s’entretueront« . Et pour cause, selon Philippe Moreau-Chevrolet pour Europe 1, les deux hommes forts du gouvernement se marchent sur les pieds, « ils partagent le même espace politique sur la droite du PS« .
Seuls leurs parcours ascensionnels et leur âge les différencient. Le self-made man ambitieux n’a quitté les bancs de l’ENA que depuis une dizaine d’années. Son Premier ministre, encarté au PS depuis 1980, a progressivement gravi les échelons du parti et ne compte pas s’arrêter là.
Il enjoint en plaisantant à ses concurrents d’attendre leur tour : « Tu attends que François Hollande termine son mandat, qu’il en fasse un autre. Puis que moi je puisse en faire deux autres. Et puis après, tu arrives… » propose-t-il a un adolescent ambitieux accueilli à Matignon lors des journées du Patrimoine.
En attendant donc, les soutiens d’Emmanuel Macron lui prédisent d’abord une place à Matignon: « Si Hollande est réélu, son Premier ministre ça sera Macron« .
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