On sent que ça le démange. Contraint, par sa popularité dégringolante et une courbe du chômage qu’il n’aura pas réussi à inverser (+ 630 000 chômeurs depuis mai 2012, malgré une baisse de 0,9% sur 2016), de ne pas se représenter, François Hollande cherche par tous les moyens à prendre part au scrutin. Le 25 avril dans […]
On sent que ça le démange. Contraint, par sa popularité dégringolante et une courbe du chômage qu’il n’aura pas réussi à inverser (+ 630 000 chômeurs depuis mai 2012, malgré une baisse de 0,9% sur 2016), de ne pas se représenter, François Hollande cherche par tous les moyens à prendre part au scrutin. Le 25 avril dans un entretien à Society, il rappelle à Emmanuel Macron d’où il vient.
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« Il y avait beaucoup à dire sur ce que l’on a fait. Pour Macron, c’était difficile parce que la droite le caricature en Hollande bis. Mais finalement, cela ne l’a pas fait baisser dans les sondages. Et sans son passage au gouvernement, il ne serait pas là. »
Depuis un an maintenant, le président de la République cherche à faire du dirigeant d’En Marche! son successeur… malgré lui. En direct sur France 2 l’an dernier, François Hollande avait ainsi dit : « Il sait ce qu’il me doit ». « Je ne suis pas son obligé », avait alors répondu sèchement l’ancien ministre de l’Economie.
Le véritable héritier : Laurent Berger
Depuis, Emmanuel Macron est sorti en tête du premier tour et François Hollande à appelé à voter pour lui. Le président de la République lui a également distillé plusieurs conseils, par SMS ou dans la presse, constatant que sa campagne d’entre deux tours a du mal à convaincre.
Malgré ces tentatives de faire de celui qui a quitté le gouvernement en août dernier son digne successeur, François Hollande estime qu’une autre personnalité est le véritable dépositaire de son bilan.
« Hamon aurait pu devenir un candidat crédible en s’appuyant sur ce bilan tout en disant : ‘Là-dessus, je n’étais pas d’accord.’ Finalement, le seul qui puisse le revendiquer aujourd’hui, c’est Laurent Berger. »
De Cazeneuve à Valls, en passant par Ayrault ou Le Foll, les fidèles d’Hollande apprécieront…
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