Dans sa chronique dans Par Jupidémie sur France inter, enregistrée chez lui, l’humoriste est allé demander aux Français·es leur activité la plus “con” pendant le confinement, et c’est très drôle.
“Courage, courage, encore quatre semaines de confinement les amis, mais après, ça va chier hein, au boulot ils ont dit au Medef !” Ainsi débutait la chronique de Guillaume Meurice dans l’émission Par Jupidémie (le nom de Par Jupiter en ces temps d’épidémie de Covid-19), de France inter, le 14 avril. Et de rappeler comment la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie Agnès Pannier-Runacher avait dit qu’il allait “falloir bosser, bosser plein pot” après le confinement : “Elle est au taquet elle aussi, les Thénardier (petit surnom affectueux pour désigner le couple Balkany, ndlr) à côté, c’est les Pinçon-Charlot!”
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Humour – @GMeurice a bien écouté les gars du #MEDEF qui veulent nous faire bosser plus à la fin du #confinement. Mais est-ce que, vraiment, les Français perdent leur temps pendant le confinement ? Il est allé mener l'enquête…#ParJupiter pic.twitter.com/hmKG4DrEOF
— France Inter (@franceinter) April 15, 2020
D’où l’idée du chroniqueur : demander aux Français.es leur “occupation la plus con du moment”, puisqu’il va bien falloir “retourner bosser, même celles et ceux qui ont des métiers à la con, comme happiness manager ou DRH de Radio France”. Entre celui qui parle à son chat mais qui n’en a pas, celle qui “réécoute tous les podcasts de Dominique Seux (chroniqueur économique d’obédience libérale sur France Inter)” ou encore cet auditeur qui “tous les soirs, [se] met à la fenêtre torse nu, prend des poses et tout le monde [l]’applaudit”, la liste est gratinée.
“Le prix Didier Lallement 2020”
Mention spéciale à Jonathan, qui “surveille [ses] voisins” et “appelle la police pour les interpeller s’ils ne respectent pas les règles du confinement”. De quoi enjoindre Guillaume Meurice à lui remettre le “prix Didier Lallement 2020”, du nom de celui qui a “reçu le prix justice et tolérance par l’amicale des nostalgiques de Ceausescu”.
La chronique se termine par les remerciements du chroniqueur aux auditeurs : “Vous êtes drôles et inspiré·es, et en plus vous le faites gratuitement, et vous me permettez de gagner de l’argent avec ça ! J’ai tellement uberisé la chronique, je sens que je suis déjà très très bien adapté pour le monde d’après…”
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