Vendredi dernier, à Nantes, un homme a eu la triste surprise de voir sa Porsche être la cible des manifestants qui contestent le projet de réforme de la loi du travail. A son retour, son véhicule était en flamme. Trois jours plus tard, cet électricien de 30 ans s’est confié au Figaro magazine. ll compte “écrire au préfet et au procureur […]
Vendredi dernier, à Nantes, un homme a eu la triste surprise de voir sa Porsche être la cible des manifestants qui contestent le projet de réforme de la loi du travail. A son retour, son véhicule était en flamme. Trois jours plus tard, cet électricien de 30 ans s’est confié au Figaro magazine. ll compte « écrire au préfet et au procureur de la République » pour réclamer des comptes.
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Le désarroi du propriétaire de la Porsche incendiée à Nantes https://t.co/u6Oju36pig pic.twitter.com/TlGIJ1pekH
— Le Figaro (@Le_Figaro) April 29, 2016
Passionné de Porsche
Ce n’est pas un homme d’affaires mais la voiture d’un électricien qui a été prise pour cible. Selon son père interviewé par Ouest-France.fr, Benoît n’est pas ouvrier mais un « cadre qui travaille dans une grande entreprise ». Cet habitant d’une petite ville de la Loire-Atlantique, avait profité de ses vacances pour venir immatriculer sa nouvelle voiture. Passionné de Porsche depuis toujours, il n’était pas au courant de l’ampleur des manifestations à Nantes. Jamais il n’aurait pensé se retrouver dans le sillage de celle-ci. A son arrivée devant la préfecture, personne ne l’a tenu informé des risques qu’il prenait en garant sa Porsche près du sillage des manifestants.
#JeSuisPorsche
S’attaquant à sa Porsche comme à un symbole, les manifestants n’ont pas hésité à incendier sa voiture. Interloqué, le jeune homme qui attendait patiemment dans la file d’attente du service des cartes grises a mis du temps à comprendre que sa voiture était en train de brûler. « Sur Twitter, j’ai vu que les gens disaient que c’était une voiture de patron, alors que je ne suis qu’ouvrier !« , a t-il expliqué au Figaro magazine. Par le biais du hashtag #JeSuisPorsche, un élan de solidarité mi-amusé mi-consterné s’est mis en place instantanément sur la toile. Et la photo a fait le tour des réseaux sociaux.
Il ne compte pas en rester là
« Certes, ce n’était qu’une voiture, mais c’est un acte gratuit de vandalisme et de haine… Le droit de manifester, il a quand même ses limites », conclut une des amies du propriétaire de la voiture, au Figaro. Estomaqué et furieux, ce dernier ne souhaite pas en rester là, il a porté plainte au commissariat central de Nantes et il souhaite également écrire une lettre au préfet et au procureur de la République afin de réclamer des comptes.
Le mouvement des manifestants contre la nouvelle réforme du travail est en train de prendre de l’ampleur. Cela fait écho aux derniers incidents de la nuit dimanche à lundi sur la place de la République à Paris.
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