A défaut de relancer l’industrie automobile, Obama relance celle des sosies. Problème majeur ou d’ophtalmo, ils ne ressemblent pas du tout à Baracko. C’est con.
Derrick Brooks, 26 ans, sert dans un régiment et porte un béret. Accessoirement, il a été choisi pour jouer Obama pendant les longues répétitions de la cérémonie d’intronisation qui aura lieu à Washington le 20 janvier. Non seulement, c’est un job assez casse couille mais en plus, il ne lui ressemble pas du tout. Ce que Baracko a immédiatement remarqué. Le soon to be président aurait affirmé que tout ça manquait terriblement de crédibilité puisque les oreilles du soldat était vraiment trop petites comparées aux siennes. Barack a un forfait de blagounettes illimitées sur ses oreilles. Ca commence à être lourd d’ailleurs.
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Au delà des critères esthétiques, c’est la taille, le poids et la couleur de peau qui ont joué pour le rôle. Le sergent Brooks s’est donc caillé les miches pendant plusieurs heures, la main sur la bible, à parodier l’inauguration sans être président à la fin. Les gens n’étant pas dupes, personne ne lui a tiré dessus. Brooks a fait part de sa fierté de participer à un tel événement. « C’est un truc historique. Un instant unique… » En même temps, il ne lui ressemble pas.
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Sosie beaucoup plus sérieux, Michael Lamar, 44 ans, résidant à Philadelphie et employé de la banque JP Morgan, a des traits qui se rapproche étrangement de ceux d’Obama. Encore plus coolos, Lamar à une intonation de voix très proche. Pourtant moins sexy, il a déjà participé à des shootings, (notamment Vanity Fair) et s’est déplacé en Europe (Milan, Amsterdam, etc) pour parler des discriminations lors d’opérations médiatiques savamment orchestrées. Lamar est même venu à Paris prêter ses traits à la campagne du Cran (Conseil représentatif des associations noires de France) contre les contrôles de police « au faciès« .
Pour Patrick Lozès, c’est avant tout une aubaine dans le combat mené contre les discriminations: « Par un artifice de forme, il nous aide à parler du fond. » L’idée défendue par le Cran est de parvenir à la même juridiction qu’aux Etats Unis où les contrôles d’identités sont systématiquement accompagnés de procès verbaux. On ne sait pas si le sosie de Brice Hortefeux est d’accord.
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