Le Canard enchaîné de ce mercredi 20 avril a recueilli les propos des proches du président après son intervention dans Dialogues citoyens. D’après Manuel Valls, “l’émission n’a rien changé. Il y avait pourtant un truc à faire: surprendre et taper du poing sur la table. Il ne l’a pas fait. Il a donné raison à ceux […]
Le Canard enchaîné de ce mercredi 20 avril a recueilli les propos des proches du président après son intervention dans Dialogues citoyens. D’après Manuel Valls, « l’émission n’a rien changé. Il y avait pourtant un truc à faire: surprendre et taper du poing sur la table. Il ne l’a pas fait. Il a donné raison à ceux qui avaient annoncé qu’il allait se planter, et il s’est planté. Ce n’est pas glorieux.”
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Un verdict partagé de tous en Hollandie, rapporte Le Canard : « C’était une émission décevante même complètement ratée, rapporte un très proche du chef de l’Etat, à ce compte-là, François aurait pu aller dans une fête foraine et mettre sa tête à la place des boîtes de conserve pour que les gens lui tirent dessus.”
Le constat est même pire que ça puisque pour « donner prise au Hollande bashing », ajoute le Premier ministre, encore aurait-il fallu regarder l’émission. La faible part d’audience de 14,3 % est bien représentative du désintérêt des français pour leur Président.
La gauche à la ramasse, quel que soit son candidat en 2017
À gauche, plus personne ne croit en la candidature de François Hollande. Qui pour le remplacer ? Un des ministre évoque Valls : « Avant l’émission je pensais que Hollande avait encore une chance, mais il y a aujourd’hui un trop grand rejet. Maintenant, je me dis que Manuel doit se préparer« .
Tandis q’un autre ministre parle d’un trio perdant pour la gauche : « On a tous le moral dans les chaussettes. Si Valls fait la course, il se retrouvera coincé entre un Hollande qui est dans les choux et va plomber sa campagne et un Macron qui engrange et lui savonnera la planche pour prendre sa place« .
Complètement désemparé, il conclut : « Qu’on m’explique comment gagner avec un gauche qui, toutes tendances confondues, avoisine 35 % dans les intentions de vote. Nous n’avons plus d’assise idéologique et nous sommes fracturés entre les tenants d’une gauche gouvernementale et ceux d’une gauche antigouvernementale« .
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