Vladimir Poutine a récemment admis que ses nombreuses apparitions en pleine nature étaient parfois un peu mises en scène. Il n’empêche que le président russe est un grand amoureux des animaux. La preuve.
Vladimir Poutine, c’est un peu Brigitte Bardot, mais en plus viril. Le dirigeant russe est un amoureux des bêtes et ne s’en cache pas. Torse nu sur un cheval, nageant au milieu des dauphins ou agenouillé près d’un ours polaire, il se façonne ainsi une image d’homme d’action et de défenseur de la cause animale.
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Mais, stupeur, le président a récemment admis que la plupart de ces apparitions très médiatisées avaient en fait été mises en scène. Dans l’objectif d’attirer l’attention du public sur la préservation de l’environnement, a-t-il précisé lors d’une interview accordée au magazine Bolchoi Gorod.
« Bien sûr, il y a eu des excès. Et cela me rend furieux, a-t-il confié à la journaliste d’opposition Macha Gessen. Tout ce que je fais dans ce domaine (la préservation de la nature) ne devrait avoir aucun lien avec la politique. Mais pour un homme dans ma position, c’est très difficile. »
Qu’importe les médisances, le mythe demeure, plus vaillant que jamais. Retour sur une folle d’histoire d’amour entre Vladimir et les bêtes sauvages.
Début septembre, le président s’offre un remake de L’envolée sauvage : embarqué à bord d’un ULM et vêtu d’une combi blanche pour ne pas effrayer les oiseaux, il guide un vol de grues sauvages menacées d’extinction, en migration vers l’Asie centrale.
Les photos de vacances du président en Sibérie en 2009 ont fait le tour du monde. Torse nu sur son cheval, treillis et lunettes de soleil, Vlad est super cool, son capital virilité monte en flèche.
Plus viril encore : le total treillis + la bête super dangereuse. Lors d’une visite dans un parc national russe en août 2008, un tigre de Sibérie s’échappe et court vers une équipe de télévision et des scientifiques qui se trouvent à proximité. Heureusement, super Vlad tire une fléchette de tranquillisant et sauve toute la troupe du redoutable fauve. Mais comme il est sympa et qu’il veut sauver les tigres, il a ensuite aidé à mesurer les incisives de l’animal avant de lui placer un émetteur satellite autour du cou.
Vladimir veut aussi sauver les ours polaires. En avril 2010, il assiste un chercheur lors d’une mission scientifique dans une réserve située en Terre d’Alexandra, dans l’océan Arctique. Il refait le coup de l’émetteur sur le mammifère endormi et aide les experts à peser la bête (231 kilos quand même). Pas timide, il prend congé de l’animal en lui serrant longuement la patte et en lui grattant la tête : « Salut, porte-toi bien ! » Et d’ajouter dans un sourire, tout attendri : « La patte est lourde. C’est le maître de l’Arctique, cela se sent. »
Coup de l’émetteur : rebelote. Cette fois-ci c’est un mignon petit béluga, prénommé Dacha, qui se prête au jeu. Juillet 2009 sur l’île de Tchkalov (côte Pacifique), le président se glisse dans une combinaison aquatique et se lance dans une manœuvre acrobatique pour fixer l’émetteur sur le dos du cétacé. Même pas peur. Il a quand même demandé, goguenard, si le béluga n’allait pas le dévorer. « Il ne vous mangera pas mais pourra vous arroser« , lui a répondu un scientifique. « S’il se fâche« , a enchaîné Vladimir, avant de s’adresser à l’animal en le caressant : « Ne te fâche pas. »
En vrai chef de la nation, attentif à ses concitoyens, Vladimir Poutine donne le biberon à un bébé élan en juin 2010, à la réserve de Lossiny Ostrov.
Si Vladimir n’aime pas trop les chats, il fond complètement pour les chiens. Il pose ici avec un bébé Berger bulgare, offert par Boïko Borissov, le chef du gouvernement bulgare. Oui, on peut être un viril président de la Russie ET aimer les hug times.
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