La polémique n’en finit pas. Thierry Ardisson, épinglé par le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) pour une séquence de son émission où l’on voit Laurent Baffie soulever la jupe de Nolwenn Leroy, charge le gendarme de l’audiovisuel. Sur le plateau de Jean-Marc Morandini (C-News), l’animateur de Salut Les Terriens (C8) est revenu sur le conflit […]
La polémique n’en finit pas. Thierry Ardisson, épinglé par le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) pour une séquence de son émission où l’on voit Laurent Baffie soulever la jupe de Nolwenn Leroy, charge le gendarme de l’audiovisuel.
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Sur le plateau de Jean-Marc Morandini (C-News), l’animateur de Salut Les Terriens (C8) est revenu sur le conflit qui l’oppose au CSA. « On est dans une époque de merde« , « pré-fasciste« , a-t-il explosé. Lorsque l’affaire avait éclaté, il avait déjà exprimé son sentiment de vivre sous l’Occupation nazie. « On se croirait en 1942, époque où les Français avaient déjà une fâcheuse tendance à dénoncer« , s’emportait-il.
C8, le CSA et l’ORTF
C’est au nom de la liberté d’expression que l’homme aux lunettes noires entend défendre son émission. « Je n’accepterai pas qu’on me dise ce que je dois faire, moi je fais ce que je veux dans la vie, depuis toujours. Je respecte les lois de mon pays, si je suis condamné par un tribunal français, je ferais ma peine. (…) Le contenu créatif ne peut pas être dicté par le CSA ».
Thierry Ardisson semble donc ne pas reconnaître la juridiction et l’autorité du CSA, et oublie que l’organisme possède bel et bien un pouvoir de sanction encadré par la loi.
Non content de ces approximations, l’animateur a filé la métaphore historique. « On va envoyer les conducteurs [ndlr : les scripts] des émissions au CSA avant de faire une émission ? Nan mais où on est là ? C’est l’ORTF !« , s’est-il emporté. Sous le général De Gaulle, la télévision publique (ORTF, Office de radiodiffusion-télévision française) était en effet soumise au contrôle total du pouvoir. Mais la comparaison entre l’enquête du CSA et la censure d’État semble assez déplacée.
« Quoique vous fassiez on vous le reproche. Il y a toujours un connard chômeur à Strasbourg qui n’a rien à foutre l’après-midi, et qui va balancer un tweet au CSA« , a-t-il ajouté, tout en finesse.
Thierry Ardisson et le "connard chômeur à Strasbourg qui a rien à foutre l'après-midi qui va balancer un tweet au CSA". pic.twitter.com/1aVU7ym6hw
— Vincent Labille (@LabVince) September 29, 2017
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