Le 25 janvier dernier, une vingtaine d’Égyptiens trouvaient la mort lors d’affrontements avec les forces de l’ordre dans le cadre d’une journée de commémoration pacifique en mémoire du soulèvement populaire de février 2011. Parmi eux: la militante Shaima Al-Sabbagh, atteinte dans le dos par un tir de chevrotine. Le 21 mars, un porte-parole de la […]
Le 25 janvier dernier, une vingtaine d’Égyptiens trouvaient la mort lors d’affrontements avec les forces de l’ordre dans le cadre d’une journée de commémoration pacifique en mémoire du soulèvement populaire de février 2011. Parmi eux: la militante Shaima Al-Sabbagh, atteinte dans le dos par un tir de chevrotine.
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Le 21 mars, un porte-parole de la médecine légale du Caire, Hicham Abdelhamid, a déclaré dans une interview télévisée que l’activiste était décédée en raison de sa trop grande maigreur:
« Du point de vue de la médecine, Shaima Al-Sabbagh n’aurait pas du mourir. Elle n’avait que la peau sur les os. Elle était très maigre. Elle n’avait aucune masse adipeuse. Donc les plombs ont pénétré très facilement, et quatre ou cinq d’entre eux ont atteint son coeur et ses poumons et ont causé sa mort. »
Le médecin est allé jusqu’à lâcher: « C’était son destin de mourir ce jour-là! »
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