Dans un entretien au Figaro, Françoise Hardy, qui vient de sortir un essai, Avis non autorisés, se lâche. Pour le meilleur, mais surtout pour le pire. Après avoir reproché à EELV d’être trop politisé, elle s’en prend à Cécile Duflot, dont la “logorrhée débitée sur un rythme de plus en plus précipité” donne envie de “l’étrangler, […]
Dans un entretien au Figaro, Françoise Hardy, qui vient de sortir un essai, Avis non autorisés, se lâche. Pour le meilleur, mais surtout pour le pire. Après avoir reproché à EELV d’être trop politisé, elle s’en prend à Cécile Duflot, dont la « logorrhée débitée sur un rythme de plus en plus précipité » donne envie de « l’étrangler, du moins de la bâillonner pour qu’elle se taise enfin et nous laisse souffler », avant de conclure par un radical « Elle ne parle pas: elle glapit« .
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Eva Joly est, elle, perçue comme « une vieille coquette qui est minaudante et maladroite« , Le travail de cinéaste de la romancière Marguerite Duras est qualifié « d’une inimaginable et consternante nullité ». François Hollande l’agace avec ses « fautes de français » et la gauche est vue comme « archaïque« .
Mais le passage le plus problématique de l’essai concerne le féminisme. La chanteuse tombe, tout simplement, dans les pires clichés:
« Je les trouve hargneuses, moches, c’est-à-dire pas féminines pour deux sous. Je n’ai jamais pu m’identifier en quoi que ce soit aux féministes. Il y en a toutefois certaines que j’aurais pu idéaliser… »
Françoise Hardy a l’habitude de raconter n’importe quoi. En 2012, elle avait expliqué: « Je crois que la plupart des gens ne se rendent pas compte du drame que l’ISF cause aux gens de ma catégorie. Je suis forcée, à pas loin de 70 ans et malade, de vendre mon appartement et de déménager (…) Je paie 40 000 euros d’ISF par an. Si Hollande le multiplie par trois, qu’est-ce que je fais ? Je suis à la rue. Je comprends les gens qui quittent le pays à cause des impôts ». Thomas Dutronc l’avait rassuré.
Mais non maman, ne t’inquiète pas je t’inviterais chez moi au cas où…
— Thomas Dutronc (@ThomasDutronc) April 11, 2012
{"type":"Banniere-Basse"}