“Une grande partie du journalisme aujourd’hui est un journalisme moral. […] On n’affronte plus le réel, et le prix de ça, c’est les 17 morts de janvier”. Philippe Val, directeur de “Charlie Hebdo” pendant 17 ans avant d’arriver à la tête de France Inter en 2009, ne décolère pas. La perte de ses amis lors de […]
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"Une grande partie du journalisme aujourd'hui est un journalisme moral. […] On n'affronte plus le réel, et le prix de ça, c'est les 17 morts de janvier". Philippe Val, directeur de "Charlie Hebdo" pendant 17 ans avant d'arriver à la tête de France Inter en 2009, ne décolère pas. La perte de ses amis lors de l'attentat du 7 janvier lui a passé l'envie de rire. Pourtant c'est par l'humour que commença sa carrière de chansonnier avec Patrick Font, comme le relate ce portrait du Supplément de Canal +, avec des archives de 1974. Il dirigea ensuite le journal satirique « La Grosse Bertha », en 1991, avec Cabu, avant de relancer « Charlie Hebdo » en 1992. S’ensuit une série de polémiques, dont le licenciement de Siné en 2008 pour une chronique jugée « antisémite » (ce que la justice a nié), la rumeur tenace de l’intervention de Sarkozy dans sa nomination à France Inter, et les évictions des humoristes Stéphane Guillon et Didier Porte… A ceux sur qui il a un effet repoussoir, Philippe Val réplique en citant Zola : « Apportez-moi donc les lettres des abonnés, j’aime les injures ».
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