Elles sont riquiqui, recroquevillées, raplapla, fripées et parfois toutes mimi. Les petites bestioles qui s’exhibent timidement sur fonds de couleurs pastel n’ont rien d’héroïques. Et pourtant, il faut bien voir dans ces images scrupuleusement mises en scène un pendant à la “dick-pic”, cet autre cliché de l’organe mâle, érigé et prêt à l’emploi, aussi vieux que le premier Nokia à appareil photo intégré. Pleine de malice, la série du photographe Hervé plante l’air de rien une épingle dans le ballon de baudruche du mythe du “Grand Pénis Glorieux”, pour s’en aller montrer l’envers du décor et le relâchement des troupes en coulisse.