Inspirée par Emilie Jouvet et namio Harukawa, elle donne à ses fantasmes de femme une patine à la fois vinage et DIY.
Il y a quelque chose de sincèrement cru et de libérateur dans les photos de Romy Alizée. Peut-être du fait de ce noir et blanc qui rappelle l’esthétique DIY des fanzines. Peut-être du fait que la photographe se met elle-même en scène, nous questionnant sur notre propre rapport au corps et à l’érotisme en exposant son intimité.
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Née il y a vingt-huit ans aux Sables-d’Olonne, vivant désormais à Paris, cette Franco-Grecque a commencé la photo en observant ceux pour qui elle posait (Ren Hang, Laurent Benaïm…). Un beau jour, l’envie lui est venue de “mettre (son) image dans (son) propre imaginaire érotique” et de “montrer ce que peut être la sexualité et les fantasmes d’une femme de (son) âge”.
Côté inspirations, elle cite les artistes Emilie Jouvet et Namio Harukawa, l’écrivaine Virginie Despentes, mais aussi les photos porno vintage glanées ici et là, la scène queer qu’elle fréquente, les nuits qu’elle passe à transpirer. Derrière son travail, “il y a un vrai combat contre le slut-shaming, et un désir violent de montrer une image de femme forte et indépendante”, martèle-t-elle. Carole Boinet et Aurélie Derhee
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@romixalizee
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