Le photographe a demandé à des femmes d’épouser littéralement les formes de Big Apple pour lui témoigner leur amour.
“J’ai immédiatement été fasciné par cette femme qui a l’aura de quelqu’un entre deux mondes.” C’est ainsi que Nikola Tamindzic décrit sa première rencontre avec Stoya, en 2005. Dix ans plus tard, il décide d’inclure la performeuse X dans Fucking New York, série explosive où des femmes baisent littéralement la ville, allongées sur des trottoirs, des balcons, des voitures de police, collées à la vitrine de magasins. Bouches ouvertes, yeux mi-clos, seins à l’air. En pleine extase.
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“On dit souvent que lorsque tu vis à New York, la ville devient ta principale relation. C’est même le sujet d’un épisode de Sex and the City. Je me suis dit, si cette relation est si intense, qu’en est-il du sexe ? A quoi ça ressemblerait de baiser vraiment New York ? Tu peux le voir comme une figure de style, poussée jusqu’à l’absurde.” Stoya et Nikola Tamindzic ont tant aimé leur collaboration qu’ils s’apprêtent à sortir un “nouveau livre d’art conséquent” au printemps 2018 :
“Stoya en sera le cœur, comme quelqu’un dont les intérêts font la connexion entre les idées féministes et progressistes qui tourbillonnent aux Etats-Unis, et qui concernent souvent les droits des femmes sur leur propre corps. Nous vivons dans l’Amérique de Trump, après tout.”
Fucking New York (The Standard Editions, 2017), 256 pages, env. 65 €. Réduction de 10 %, avec le code FUCKINGLESINROCKS, sur les livres et les tirages en édition limitée, sur nikolatamindzic.com/fuckingnewyork#thebook
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