Pour illustrer le lookbook de sa dernière collection, la créatrice française Christelle Kocher a choisi comme décor les rues de New York et un casting de filles 100% locales. Ces portraits compilés en un journal sont à retrouver dès le mois d'août dans les stores où la marque est distribuée ou dès maintenant, dans ce portfolio.
Des nouvelles gueules qu’on ne connaît pas, des New-Yorkaises qui s’abandonnent dans des danses et sauts négligés. Tout ça sous l’objectif de Frédérique Massabuau et Mehdi Meddaci…Voilà l’étrange énergie qui se dégage de cette série de photos.
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Au fil des pages de ce book à l’allure de fanzine, on se balade entre Chinatown, Manhattan Bridge et Timesquare, au milieu des badauds intrigués par ces filles aux charismes envoûtants. La créatrice Christelle Kocher, nous raconte l’histoire de ces photos prises à New York, une ville ancrée dans l’ADN de sa marque.
Christelle Kocher, pourquoi avoir choisi de réaliser ce shooting à New York ?
Christelle Kocher – J’ai une relation particulière à cette ville depuis longtemps. J’y ai travaillé pendant quelques années et elle me passionne toujours autant : son histoire, son architecture, son cosmopolitisme et son dynamisme, ses blessures, ses zones d’ombres, cette relation infatigable au travail et à la création…
New York fait donc partie de l’histoire de votre marque ?
Oui, quand il a fallu réfléchir à comment lancer Koché, il y a deux ans, j’ai préféré me rendre là-bas pour échanger, non pas avec des spécialistes de mode, mais avec des gens habitués aux propositions innovantes. Je suis donc partie une semaine, on se réunissait tous les jours, à se lancer des idées, à construire, c’était très stimulant. Je voulais capter quelque chose à New York de son énergie et de la volonté de croire que tout est possible là-bas.
Vous avez déjà travaillé avec les photographes Mehdi Meddaci et Frédérique Massabuau. Comment avez-vous conçu cette série de photos ?
Le travail photographique mené depuis le début avec Mehdi et Frédérique pour Koché se construit toujours autour d’un lieu précis dans Paris, son histoire, son architecture, quels sont les corps qui y habitent, qui y passent, comment on y circule, comment on bouge…
Ils ne connaissaient pas du tout New York, donc c’était une situation complètement inédite pour eux, ils n’avait ni repères ni a priori.
On a donc agi de manière très instinctive, avec une toute petite équipe, je tenais même le flash. On a fait des repérages pendant deux jours et on shooté deux après-midi dans un froid terrible.
Qui sont les mannequins choisies pour ce shooting ?
Ce sont des filles que j’avais casté peu de temps auparavant, recommandées par des amis. Il y avait une fille qui habitait dans le quartier, une autre, Nellek, est une figure des soirées queer, les Holy Moutains Party. C’était un vrai mélange de mannequins, comme souvent.
Les lieux du shooting ont une résonance avec les vêtements de cette nouvelle collection ?
On a choisi des quartiers qui se prêtaient à cette collection-là, aux styles et aux couleurs des vêtements. On est donc allé près de Manhattan Bridge et à Chinatown. En fin de journée on s’est dit : « Allons à Times Square ! » On était au cœur du cliché mais c’était une belle rupture avec les blocks d’East Village.
Où est-ce qu’on pourra retrouver ce lookbook ?
Il est distribué gratuitement sous un format journal dans les boutiques où Koché est vendu. C’est une sorte de petit cadeau qu’on voulait faire, une manière aussi de sortir de France. Koché est, certes, basé à Paris mais je ne veux surtout pas oublier que ma création est nourrie des influences de toutes les villes dans lesquelles j’ai vécu : Londres, Anvers et New York. Ce lookbook n’est qu’un début, on a d’autres idées ailleurs.
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