[PODCAST “Pionnières”] Née au Liban, Yasmine Hamdan a grandi en Grèce puis au Koweït, avant de revenir dans son pays d’origine, où elle va devenir une pionnière de la musique électronique avec le projet Soapkills. On revient sur le destin musical de cette déracinée dans le podcast “Pionnières”.
Yasmine Hamdan fait partie de ces artistes dont le destin est intimement lié à celui de son pays. Née au Liban, elle n’y grandit pas, ses parents préférant fuir Beyrouth alors dévasté par la guerre. Issue d’une famille intellectuelle de gauche, elle vit au gré des mutations de son père : à Abu Dhabi, en Grèce, puis au Koweït.
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Précurseur
Elle rentre au Liban en 1990, et retrouve une Beyrouth post-apocalyptique qui l’inspire autant qu’elle lui procure un profond sentiment de déracinement. C’est dans cette mélancolie et avec une véritable soif de liberté qu’elle va puiser pour monter le duo électro Soapkills avec un certain Zeid Hamdan. Ils ont seize ans, ils écoutent Bowie, Portishead, Kate Bush. Zeid est DJ, Yasmine est chanteuse.
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Soapkills va devenir précurseur dans ce mélange d’influences occidentales et de musique arabe. Il annonce la très belle carrière de Yasmine Hamdan dont Clémentine Spiler retrace le parcours dans un épisode du podcast “Pionnières” de Radio Nova.
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