[PODCAST “Pionnières”] Certain.es diront que le punk a provoqué la chute du mur de Berlin. Ce qui est sûr, c’est qu’il a soufflé un vent de révolte nécessaire côté Est. A sa source, il y a deux femmes, Britta Bergmann, une adolescente disparue, et Nina Hagen, qui fit ensuite carrière.
À la fin des années 70, Britta Bergmann est une jeune ado de 15 ans. Elle écoute les radios diffusées depuis Berlin Ouest, et s’abreuve de magazines musicaux récupérés en douce outre-mur. Un jour, elle y découvre une photo des Sex Pistols. Peu de temps après, elle entend à la radio quelque chose qui la séduit immédiatement, un morceau qui s’appelle Pretty Vacant.
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Dans un état autoritaire et policier, le punk apparaît à Britta comme une échappatoire. Dès le lendemain, elle arrive au lycée cheveux courts, t-shirt déchiré, barré d’un “DESTROY” griffonné au feutre noir, épaulettes en épingles à nourrice sur un blazer sombre. Un accoutrement qui lui vaudra le surnom de “Major” et des ennuis avec les autorités.
À la même époque, une autre jeune femme est en train de s’approprier cette esthétique. Alors que Britta Bergmann va tomber dans l’oubli, Nina Hagen, elle, va faire du punk, une carrière. Dans un épisode du podcast “Pionnières” de Radio Nova, Clémentine Spiler revient sur leurs destins croisés.
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