Les abeilles vont mal. Et pas seulement en Europe mais aussi au Moyen Orient. Et ça ne date pas d’hier. Tout au long du vingtième siècle, les colonies d’abeilles ont nettement diminué d’après un rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement. L’an dernier en France, l’hiver a été particulièrement rigoureux et a tué de […]
Les abeilles vont mal. Et pas seulement en Europe mais aussi au Moyen Orient. Et ça ne date pas d’hier. Tout au long du vingtième siècle, les colonies d’abeilles ont nettement diminué d’après un rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement.
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L’an dernier en France, l’hiver a été particulièrement rigoureux et a tué de nombreuses abeilles. Mais cette hécatombe n’est pas uniquement due à de mauvaises conditions climatiques. L’homme a en effet un grosse part de responsabilité dans la mortalité de ces travailleuses. En cause : les néonicotinoïdes. Sous ce terme jargoneux se cachent en réalité des pesticides extrêmement nuisibles pour les abeilles (et aussi les hommes).
Si la situation est réellement dramatique, nombreux sont ceux qui, en France par exemple, ont décidé de ne pas se résigner à ce triste sort en créant une pétition contre les néonicotinoïdes.
https://twitter.com/JB_Coutelis/status/743195187241955329
En mai dernier, le Sénat avait déjà rejeté, dans le cadre du projet de loi pour la reconquête de la Biodiversité, l’interdiction de ces pesticides. Ce jeudi 16 juin, les 650 000 signatures doivent être officiellement remises à Ségolène Royal rapporte RTL ce matin.
Mercredi, les députés avaient déjà voté la fin de ces pesticides en commission. Normalement, la pétition sera examinée dans le courant de la semaine prochaine en séance publique. En tout état de cause, si l’interdiction venait à être définitivement votée, elle ne serait applicable qu’en 2018.
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