D’ici à 2022, 4 000 immigrés travaillant sur les chantiers de la Coupe du Monde de football au Qatar risquent de mourir. Ce chiffre a été estimé par la Confédération syndicale internationale. Depuis que le pays du Golf a reçu l’investiture, on compte déjà 1 200 personnes décédées. L’année dernière le Guardian révélait qu’un Népalais […]
D’ici à 2022, 4 000 immigrés travaillant sur les chantiers de la Coupe du Monde de football au Qatar risquent de mourir. Ce chiffre a été estimé par la Confédération syndicale internationale.
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Depuis que le pays du Golf a reçu l’investiture, on compte déjà 1 200 personnes décédées. L’année dernière le Guardian révélait qu’un Népalais trouvait la mort tous les deux jours sur les chantiers qataris.
A titre de comparaison, 10 personnes sont décédées pour la dernière Coupe du monde au Brésil et 60 pour les Jeux Olympiques de Sotchi.
Ces chiffres arrivent quelques jours à peine après un rapport au vitriol d’Amnesty International. Intitulé « Promettant peu, donnant moins », le texte de l’ONG s’intéresse aux réformes promulguées en mai 2014 par l’émirat. Elles avaient pour but d’améliorer les conditions de travail des ouvriers. La conclusion du rapport est sans équivoque : « l’échec face à la mise en place des protections pour les ouvriers proposées l’année dernière – aussi faibles soient elles – laissent de sérieux doutes quant à la volonté de Qatar de protéger les 1.5 millions de travailleurs immigrés du pays. »
The Qatar World Cup deaths data is so fucked pic.twitter.com/FqjR9VuI9d
— Joseph King (@josephking) May 28, 2015
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