La chaîné Arte a diffusé hier un passionnant documentaire un véritable phénomène de presse des années 1970-1980, l’hebdomadaire “Pif Gadget”. Il a incarné la tradition qui liait la BD au combat politique. Durant 52 minutes, retour sur la saga d’un titre culte qui a inculqué des valeurs fondatrices à ses lecteurs. Créé en noir et blanc […]
La chaîné Arte a diffusé hier un passionnant documentaire un véritable phénomène de presse des années 1970-1980, l’hebdomadaire « Pif Gadget ». Il a incarné la tradition qui liait la BD au combat politique. Durant 52 minutes, retour sur la saga d’un titre culte qui a inculqué des valeurs fondatrices à ses lecteurs. Créé en noir et blanc en 1948, dans les pages du quotidien L’Humanité, sous le coup de crayon du dessinateur espagnol José Cabrero Arnal, Pif le chien est l’archétype du cabot de la famille ouvrière.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Pif Gadget naît officiellement en février 1969 sur les cendres encore chaudes de Vaillant, une revue éditée par les éditions éponymes, elles-mêmes créées par le PCF au lendemain de la seconde guerre mondiale. En pleine reconstruction du monde et des idées, la jeunesse française va avoir le choix entre trois propositions « idéologiques » : les publications quelque peu « gnangnan » de la presse catholique, le rêve américain incarné par le Journal de Mickey et cet hebdomadaire « coco » faisant la part belle aux genres qui triomphent au cinéma (western, aventures, policier…) raconte « Le Monde. »
De nombreux témoignages de responsables éditoriaux, d’artistes sur le magazine, comme le peintre Hervé Di Rosa ou le cinéaste Michel Gondry, viennent compléter les nombreuses sources d’archives de ce très joli documentaire.
{"type":"Banniere-Basse"}