Un pied au théâtre (il est le plus jeune pensionnaire de la Comédie- Française où il jouera une pièce d’Eugène Labiche, Un chapeau de paille d’Italie, entre le 21 février et le 15 avril), un autre au cinéma et à la télé, Pierre Niney vient d’incarner Yves Saint Laurent dans le biopic de Jalil Lespert, […]
Un pied au théâtre (il est le plus jeune pensionnaire de la Comédie- Française où il jouera une pièce d’Eugène Labiche, Un chapeau de paille d’Italie, entre le 21 février et le 15 avril), un autre au cinéma et à la télé, Pierre Niney vient d’incarner Yves Saint Laurent dans le biopic de Jalil Lespert, aux côtés de Guillaume Gallienne dans le rôle de Pierre Bergé. Il termine par ailleurs la nouvelle saison de sa série Casting, qui sera diffusée en mai sur Canal+.
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A quand remonte votre dernière nuit blanche ?
C’était une nuit de montage, il y a deux semaines, pour ma série Casting, sur Canal+.
Qui appelez-vous en cas d’insomnie ?
Un de mes meilleurs potes, qui est également un des coauteurs de la série, Igor Gotesman. C’est un oiseau de nuit lui aussi… Je sais que si vers trois ou quatre heures du matin je l’appelle, il y a des chances qu’il regarde un match de basket sur une chaîne câblée.
Votre plus beau mensonge nocturne ?
Je me suis fait passer pour un avocat dans une soirée. J’ai raconté des histoires horribles de crimes, de viols… Régulièrement, on se lance ce genre de défis avec un groupe de potes.
Votre heure préférée de la nuit ? Comment l’employez-vous ?
Deux heures du matin. C’est l’heure à laquelle sont retransmis les matchs de basket en direct des Etats-Unis. Je suis un gros fan de culture américaine et de ce sport en particulier. Je trouve ça élégant, à chaque fois il y a une communion, un rapport très fort au divertissement, avec les ambiances de matchs, les pom-pom girls…
Travaillez-vous mieux la nuit ?
Oui, personne n’appelle, on a du temps devant soi, on peut repenser à sa journée… Je viens d’une famille de noctambules, mon père bossait toujours très tard, pour préparer ses cours de cinéma documentaire à la fac, ou sur ses propres films.
Enfant, la nuit était-elle synonyme d’angoisse ou de quiétude ?
J’adorais dormir quand j’étais petit. Pas de flippe démesuré, à part bien sûr quelques monstres qui se sont glissés sous mon lit de temps en temps (rires). La peur du noir, c’est un truc archaïque.
Avez-vous un rituel du coucher ?
Je n’ai tellement pas deux journées qui se ressemblent que je n’ai développé aucun tic, aucun geste mécanique quotidien. Mais ça finira par venir !
Que ne porteriez-vous jamais la nuit ?
Il ne faut jamais dire jamais, surtout la nuit. Typiquement, à Berlin, où il t’arrive des trucs imprévus tout le temps, tu peux te retrouver dans une boîte incroyable, à danser à moitié nu, en tenue d’Adam donc, parce que tout le monde s’en fout.
Qui aimeriez-vous croiser la nuit ?
Avoir une conversation avec Scorsese, ça me brancherait bien. C’est un des plus grands réalisateurs et raconteurs d’histoire vivant. J’aime son sens du divertissement, de l’image, surtout dans des films comme Casino et Shutter Island.
Où l’emmèneriez-vous ?
Palais-Royal, Tuileries… Je trouve qu’on parle mieux en marchant.
Vous montez dans un train de nuit. Quelle est votre destination ?
Saint-Pétersbourg. On m’en a beaucoup parlé. J’ai fait ma première pièce en Russie, j’en garde un grand souvenir.
Quelle est l’odeur de la nuit ?
L’odeur de pain et de croissant chaud le matin. Depuis que je suis petit, je vais à l’Ile-d’Yeu avec ma famille chaque été. J’ai passé mon adolescence à faire la fête là-bas. Ça finissait à six ou sept heures du matin pendant que les boulangeries du port ouvraient.
La phrase nocturne que vous n’oseriez jamais prononcer le jour ?
« Tu montes boire un dernier verre ? » En journée, ça passe hyper moins bien (rires) !
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