“Qu’est-ce qui s’est passé, qu’est-ce qui vous a pris” commence par demander la journaliste Léa Salamé à Philippe Tesson, invité de la matinale de France Inter, jeudi 22 janvier. “Pas un instant je n‘ai parlé ou pensé en islamophobe” répond-il notamment. “J’ai peut-être été trop moi-même” répond le journaliste et chroniqueur. Le 13 janvier, il […]
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« Qu’est-ce qui s’est passé, qu’est-ce qui vous a pris » commence par demander la journaliste Léa Salamé à Philippe Tesson, invité de la matinale de France Inter, jeudi 22 janvier. « Pas un instant je n‘ai parlé ou pensé en islamophobe » répond-il notamment.
« J’ai peut-être été trop moi-même » répond le journaliste et chroniqueur. Le 13 janvier, il avait déclaré sur Europe 1 : »Ce ne sont sont pas les musulmans qui amènent la merde en France ? Il faut le dire quoi! » Des propos qui lui valurent l’ouverture d’une enquête pour incitation à la haine raciale.
Il a tenu à séparer le fond et la forme de ses propos. Sur la forme, il a admis une part de culpabilité, mais aussi « par la colère et l’émotion, au moment de l’affaire Charlie Hebdo. » Il poursuit : « Je conviens que c’est un dérapage, ce sont des choses qui vous échappent, c’est vrai que je suis allé trop loin, ce n’est pas le premier propos que je tiens qui contient un dérapage(…). J’ai été élevé dans une autre culture journalistique, à l’époque la façon que l’on avait de parler était extraordinaire, ce n’est plus supportable aujourd’hui ».
Sur le fond, Philippe Tesson a tenu à nuancer ses propos : « Je n’ai pas dit qu’ils [les musulmans] mettent en cause la laïcité mais qu’ils ont un problème avec ça ». Il ajoute: « Je comprends les causes culturelles qui expliquent cela. (…) Ce ne sont pas les chrétiens qui ont un problème avec ça ». Chacun pourra se faire une idée.
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