Elle sort enfin de son silence. On ne l’avait toujours pas entendue sur les soupçons d’emploi fictifs qui pèsent sur elle et sur son mari depuis 40 jours. Dans une interview exclusive au Journal du Dimanche, Penelope Fillon se livre afin de “mettre un terme aux folles rumeurs”. Elle raconte que c’est elle qui a […]
Elle sort enfin de son silence. On ne l’avait toujours pas entendue sur les soupçons d’emploi fictifs qui pèsent sur elle et sur son mari depuis 40 jours. Dans une interview exclusive au Journal du Dimanche, Penelope Fillon se livre afin de « mettre un terme aux folles rumeurs ».
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Elle raconte que c’est elle qui a dit à son mari « qu’il fallait continuer jusqu’au bout ». « Il n’y a que lui qui peut être président. Etre capable d’endurer ça, c’est une preuve de courage remarquable » assure-t-elle. La femme du candidat Les Républicains indique que c’est sa foi en Dieu qui l’a aidée à tenir face à cet « immense scandale ».
EXCLUSIF – Penelope Fillon parle au JDD : "J'ai demandé [à François] d'aller jusqu'au bout". https://t.co/Krxwi6oJWK pic.twitter.com/auT8mbtsN9
— Cyril Petit (@CyrilPetit) March 4, 2017
« Je ne considérais pas que je faisais de la politique »
Une interview inattendue, qui sort le même jour que le rassemblement des partisans de François Fillon au Trocadéro à Paris. Une opération de la dernière chance en quelque sorte, alors que le comité politique du parti Les Républicains se réunira lundi « pour évaluer la situation ».
Concernant les accusations d’emploi fictif, Penelope Fillon affirme avoir effectué des « taches très variées ». « Je ne considérais pas que je faisais de la politique. Je travaillais pour mon mari et pour les Sarthois », explique-t-elle. Dans les colonnes du JDD, elle explique avoir transmis aux enquêteurs des courriers, des mails échangés avec les collaborateurs, et des notes qu’elle a produits. Elle détaille aussi avoir retrouvé « beaucoup de documents pour la période 2012-2013 », mais « peu pour les années antérieures à 2007 ». A ce sujet elle interpelle : « Qui garde des documents de ce genre datant d’il y a dix, quinze ou vingt ans ? »
A propos de sa collaboration avec la Revue des Deux mondes, l’épouse de François Fillon admet de pas « connaître Michel Crépu », qui est l’ancien directeur de la publication, à qui elle affirma voir transmis des notes.
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