La chaise électrique et le peloton d’exécution pourrait être de nouveau autorisés pour répondre à la pénurie des drogues nécessaires à l’injection létale.
Une sordide exécution à rallonge, il y a quelques semaines, a rappelé que l’injection létale était loin d’être une méthode parfaitement humaine et digne pour exécuter les condamnés à mort aux États-Unis. Mais certains États sont sur le point de réintroduire des méthodes encore plus discutables.
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Des élus du Wyoming projettent ainsi de présenter l’an prochain au parlement local une projet de loi rétablissant les pelotons d’exécution. Une idée qui démange aussi les législateurs de l’Utah, où cette méthode n’est interdite que depuis 2004 (une décision non rétroactive, un condamné a été fusillé en 2010). Le Tennessee a un peu d’avance puisque son gouverneur républicain a promulgué, jeudi 22 mai, un texte faisant de la chaise électrique l’alternative officielle à l’injection. Huit Etats proposaient déjà cette option aux pensionnaires des couloirs de la mort, mais le Tennessee sera le premier à pouvoir l’imposer si aucune autre méthode n’est disponible.
Ces États se tournent vers les vieilles méthodes pour répondre à une pénurie du cocktail nécessaire à l’injection létale. Il est en effet devenu très compliqué de se procurer certains ses composants, fabriqués par des laboratoire européens qui rechignent à les livrer, par rejet de la peine de mort. Les autorités du Wyoming sont ainsi incapables, à l’heure actuelle, d’exécuter un condamné par injection, puisque l’Etat n’a pas les produits en stock. La loi pour l’instant en vigueur les obligerait à construire une chambre à gaz…
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