L’édition 2014 de la compétition de surf Swatch Girls Pro s’est tenue la semaine dernière à Seignosse, dans les Landes. Pauline Ado, jeune surfeuse qui a concouru jusqu’au 5ème round, nous parle vocation, voyages et recettes musicales pour braver la houle. Rassemblées pour s’affronter à la 5ème édition de la Swatch Girls Pro (compétition QS 6 étoiles de l’Association of Surfing Profesionals) et […]
L’édition 2014 de la compétition de surf Swatch Girls Pro s’est tenue la semaine dernière à Seignosse, dans les Landes. Pauline Ado, jeune surfeuse qui a concouru jusqu’au 5ème round, nous parle vocation, voyages et recettes musicales pour braver la houle.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Rassemblées pour s’affronter à la 5ème édition de la Swatch Girls Pro (compétition QS 6 étoiles de l’Association of Surfing Profesionals) et au Pro Junior, les meilleures surfeuses du monde ont beaucoup patienté dans la zone de chill du contest, sur le spot landais des Bourdaines, à Seignosse. Agées de 15 à 35 ans, elles avaient fait le déplacement depuis le Portugal, l’Afrique du Sud, la Barbade ou encore le Japon. Entre le premier call du mercredi 20 à 7h et la finale du dimanche 24, que l’Australienne Nikki Van Djik a remporté face à l’Hawaïenne Mahina Maeda, le surf a été rare, faute de vagues. En attendant que les conditions s’améliorent, ces filles à la peau hâlée et aux tignasses décolorées par le soleil en ont profité pour disputer quelques parties de baby-foot, sortir les paddles, poser pour des séances de shooting et se remémorer – les pieds dans le sable – leurs sessions de surf de gros à Belharra (côte basque) ou leurs trips à Puerto Escondido (Mexique). Pauline Ado, seule Française en lice jusqu’au 5ème round, nous a accordé un petit entretien dès le deuxième jour de la compétition.
Comment se sont passés les premiers rounds du contest ?
J’aime bien concourir en France car j’ai ma famille et mes amis pour me soutenir, c’est super motivant ! Cette année les conditions sont vraiment extrêmes car il n’y a pas de houle. Je suis toujours un petit peu stressée pour les compet’ mais j’arrive de mieux en mieux à gérer cela. L’enjeu, ici, c’est d’assurer ma place sur le WCT (World Championship Tour, ndlr) l’année prochaine.
À quel moment as-tu décidé de faire du surf ton métier ?
Je me suis mise au surf à 8 ans, mes entraineurs m’encourageaient à faire des compétitions. Et puis j’ai commencé à penser au surf professionnel quand j’avais 13 ans, au moment où j’ai fait ma première compétition internationale de junior. Dans ma famille, personne ne surfe et mes parents ne savaient même pas qu’on pouvait en vivre, mais ils m’ont soutenue. Et puis j’ai eu mon premier titre de championne du monde junior le 14 mai 2006, une date que je n’oublierai jamais !
Quels sont tes meilleurs souvenirs de ride ?
Mon premier tube en Indonésie reste une sensation inoubliable : j’ai eu l’impression que j’allais me faire avaler par la vague, ça allait hyper vite et c’était comme si le temps s’était arrêté. J’ai aussi beaucoup aimé mon trip en Islande, on surfait avec des combi 5/4/3 mm, des chaussons et des cagoules. L’endroit était magnifique. On écoutait l’artiste islandais Hermigervill en boucle pour nous motiver !
Tu écoutes beaucoup de musique ?
Oui ! J’écoute des choses très variées. J’aime bien ce que fait le groupe de mon copain, The Dead Krazukies. Et aussi les morceaux du groupe de ma copine Lee-Ann Curren (triple championne du WCT et fille du légendaire Tom Curren, ndlr), Betty The Shark.
{"type":"Banniere-Basse"}