6 millions d’euros de plus-value. C’est ce que le PDG de Renault, Carlos Ghosn, pourrait empocher en cette fin d’année. Le 16 décembre, il a en effet signalé à l’Autorité des marchés financiers (AMF) avoir acquis 132 720 actions de sa société à un prix très avantageux pour lui (et officiellement “au prix unitaire contractuel”) […]
6 millions d’euros de plus-value. C’est ce que le PDG de Renault, Carlos Ghosn, pourrait empocher en cette fin d’année. Le 16 décembre, il a en effet signalé à l’Autorité des marchés financiers (AMF) avoir acquis 132 720 actions de sa société à un prix très avantageux pour lui (et officiellement « au prix unitaire contractuel ») de 37,43 €, au titre de sa rémunération variable.
Or, ce 27 décembre le cours de l’action Renault était de 85,34 €. Si l’homme d’affaires décide de revendre ses actions, il empochera donc une plus-value de 6,36 millions d’euros.
Un revenu largement supérieur à la moyenne des dirigeants du CAC 40
Cette année, la rémunération de Carlos Ghosn a suscité la polémique. Le 29 avril 2016, contre l’avis des actionnaires, le Conseil d’administration de Renault a en effet validé le montant de 7,2 millions d’euros versé au patron de la marque (un montant presque inchangé depuis 2014).
Cette rémunération était d’autant moins passée que Carlos Ghosn cumule deux revenus, car il est aussi PDG de Nissan. En 2014, il avait ainsi touché quelques 15 millions d’euros, alors que le revenu moyen d’un dirigeant du CAC 40 est de 4,3 millions d’euros.
Une courbe qui ne va pas s’inverser
A la mi-décembre, Nissan a pris possession à 34% d’un troisième constructeur automobile : Mitsubishi. Alors que le groupe a enregistré de très bon résultats en 2015, qui devrait s’être consolidés en 2016, la courbe du salaire de Carlos Ghosn ne risque pas, elle, de s’inverser.