L’organisme de sondages Ifop a réalisé une étude sur la vie sexuelle des Parisiens pour CAM4, le site de vidéos en streaming à caractère sexuel filmées à la webcam. L’enquête, menée entre le 16 septembre et le 3 octobre 2016 auprès d’un échantillon de 2 007 habitants de Paris âgés de 18 ans et plus, révèle qu’en France, les Parisiens et Parisiennes seraient les plus volages, les plus infidèles et les plus ouverts aux formes d’amour dépassant le cadre conjugal traditionnel.
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Hum, elle risque de défoncer des portes ouvertes, cette étude sur la sexualité des Parisiens… pic.twitter.com/3loEMETgA4
— Mathieu Brancourt (@MBrancourt) January 3, 2017
Le Parisien est un adepte des « sexualités collectives »
Parmi les tendances qui émergent de ce sondage, un Parisien sur six (18 %) a déjà fréquenté un lieu échangiste et 15 % ont déjà concrètement échangé leur partenaire, soit trois fois plus que la moyenne nationale (5 %). Encore davantage ont déjà participé à une orgie, soit 22 %. La pratique des formes de sexualité dites « collectives » est ainsi bien plus répandue dans la capitale où 29 % des habitants ont déjà fait un plan à 3, contre 16 % sur l’ensemble de la France. Des chiffres qui s’expliquent notamment par la présence d’un plus grand nombre d’endroits dédiés à ces pratiques à Paris qu’ailleurs.
Coups d’un soir et bifles
Avec plus de célibataires que dans le reste du pays (43 % contre 33 %), La population parisienne enregistre également un nombre de partenaires sexuels près de deux fois supérieur au reste de la population française. Ainsi, en moyenne, le Parisien (homme comme femme) aura couché avec plus de 19 personnes dans sa vie, 11 pour le non-Parisien. Et une bonne partie (44 %) admettent avoir déjà couché avec quelqu’un sans même connaitre son prénom, le fameux coup d’un soir.
Concernant plus spécifiquement les Parisiennes, l’Ifop révèle que 25 % d’entre elles ont déjà reçu une bifle, que 51 % ont déjà essayé la sodomie et que 84 % ont déjà pratiqué une fellation.
L’homosexualité et la bisexualité, plus répandues à Paris
« La capitale constitue à la fois un refuge des sexualités minoritaires et le territoire privilégié où s’inventent aujourd’hui les modèles sexuels et amoureux de demain« , explique le rapport. Hommes et femmes sont 13 % à se dire homosexuels ou bisexuels, soit près de deux fois la proportion recueillie sur l’ensemble du territoire (7 %). Au total, à Paris, 19 % des hommes se revendique homo ou bi quand la moyenne nationale ne dépasse pas les 11 %.
Infidélité et recours à la prostitution
A Paris, selon l’enquête, l’amour rimerait rarement avec toujours. Les couples se séparent plus vite et les « vieux couples » sont près de deux fois moins nombreux dans la capitale (25 %) qu’à l’échelle nationale (41 %). L’infidélité est en revanche plus courante, avec 58 % d’infidèles à Paris contre 48 % ailleurs.
Le recours à la prostitution est également plus élevé chez les Parisiens (38 % contre 22 % dans le reste de la France), qui ne concerne pas uniquement les personnes âgées. Près de 40 % des jeunes de moins de 35 ans ont déjà payé pour des faveurs sexuelles, une proportion quasi similaire chez les plus de 60 ans.
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