A partir de septembre, la RATP va tester l’ouverture de six lignes de métro et trois de tramway, toute la nuit le week end. Une révolution.
Ce serait une révolution. Alors qu’à New York, Washington, Copenhague ou Berlin, le métro fonctionne déjà sans interruptions, les oiseaux de nuit parisiens étaient barrés par un service qui s’arrêtait au mieux juste avant deux heures du matin, pour reprendre à partir de cinq heures trente. Mais cet état de fait pourrait bientôt voir une évolution positive.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
« Redonner un coup de « pep’s » à la vie nocturne à Paris »
Dans un entretien au Parisien, samedi 13 avril, Valérie Pécresse a annoncé que six lignes de métro et trois de tramway allaient ouvrir à titre expérimental toute la nuit un samedi par mois, de septembre à mars. « Il fallait redonner un coup de « pep’s » à la vie nocturne à Paris. Les professionnels du commerce et du tourisme étaient demandeurs. Ils ont beaucoup souffert de la crise des gilets jaunes, des saccages à Paris le week-end. Il faut redonner l’envie aux Franciliens de sortir la nuit et le week-end à Paris », a expliqué la présidente (Les Républicains) de la région Île-de-France.
Les heureux bénéficiaires de cette phase de test seront les lignes de métro 1, 2, 5, 6, 9, 14 ainsi que les lignes de tramway 2, 3a et 3b de la capitale. Pour ce qui est d’une ouverture intégrale 24 h sur 24, chaque jour de la semaine, il va cependant falloir attendre. « Il n’est pas possible d’ouvrir le métro 24 heures sur 24 tous les jours, à cause des nombreux chantiers d’entretien de la RATP. Il y en a plus de 400 chaque jour », répond Valérie Pécresse en précisant que le coût d’une seule ouverture nocturne « se chiffre en millions d’euros ». En 2016, alors que le débat est déjà sur la table, le coût du métro toute la nuit le week-end a été chiffré par Rue89 à 430 millions d’euros sur un mandat.
{"type":"Banniere-Basse"}