Le vote du Brexit a fait l’effet d’un séisme sur l’Union Européenne. Au sein du Royaume-Uni, ce sont désormais les partis qui se déchirent pour faire face à la situation. Suite à la démission de David Cameron, les tories (conservateurs) doivent élire un(e) nouveau(elle) leader, qui deviendra Premier(e) ministre. Côté Labour, le parti se divise […]
Le vote du Brexit a fait l’effet d’un séisme sur l’Union Européenne. Au sein du Royaume-Uni, ce sont désormais les partis qui se déchirent pour faire face à la situation. Suite à la démission de David Cameron, les tories (conservateurs) doivent élire un(e) nouveau(elle) leader, qui deviendra Premier(e) ministre. Côté Labour, le parti se divise sur la responsabilité de sa défaite dans les urnes au profit du parti anti-européen et anti-immigration, Ukip.
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« Les tories en guerre »
Cette nouvelle ornait les titres de la presse britannique au lendemain du Brexit. Après la campagne du référendum, c’est la campagne pour la succession de David Cameron qui s’organise … Et elle n’est pas des plus douces. Le candidat principal est l’ancien maire de Londres, Boris Johnson. Sa candidature est très contestée par les proches de l’actuel premier ministre, aggravant la division au sein du parti. « Tu as tué notre premier ministre, on va te tuer », se serait exclamé un des proches de David Cameron, selon The Sun. Un autre avait assuré que « Boris a sa place déjà réservée en enfer ».
As we try to unify the country, we must ditch the man who deepened divisions for personal gain #NeverBoris#Brexithttps://t.co/8WiqXW92Vc
— Ben Dalton (@daltontowers) 26 juin 2016
(« Pour réussir à unifier le pays, nous devons abandonner l’homme qui nous divise profondément pour son intérêt personnel. »)
Le hashtag #NeverBoris s’est déjà diffusé sur Twitter, tandis ses détracteurs s’organisent pour lui faire face. Leur solution s’appelle Theresa May : ministre de l’intérieur de David Cameron, celle qui s’était tenue à l’écart des débats du Brexit semble être la solution la plus raisonnée du parti conservateur. Pour favoriser sa candidature, ses soutiens pourraient tenter d’imposer la présence d’une femme parmi les deux candidats à la direction du parti.
Déchirement au Labour
Parmi les travaillistes, le climat est tout aussi tendu. Jeremy Corbyn, leader du parti, doit affronter la désertion des élites du parti qui ont critiqué sa tiédeur lors de cette campagne en faveur du Remain. Après avoir renvoyé Hilary Benn, ministre des affaires étrangères du shadow cabinet, il a du faire face à 12 démissions au sein de cet exécutif fantôme. Corbyn, qui se refuse à démissionner, pourrait faire face à une motion de défiance ou au déclenchement d’élections internes.
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