A Tours, en plein voguing, dans l’orange, couleur historiquement mal-aimée, chez l’artiste fan de typographie Nina Hartmann… La sélection de la semaine.
En plein voguing, à Tours
L’Eternal Gallery de Tours accueille, jusqu’au 4 mars, Anybody Walking?, expo collective dédiée aux esthétiques politiques du voguing, danse développée dans les années 1970-80 aux Etats‑Unis au sein des communautés homosexuelles et transsexuelles afro‑américaines et latinos. L’expo présente des œuvres de Pascal Lièvre, Luna Luis Ortiz (photo), Frédéric Nauczyciel ou Kiddy Smile, et interroge les enjeux critiques que cette subculture concentre encore aujourd’hui.
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Chez Nina Hartmann
“La vie est une farce dans laquelle chacun doit jouer”, peut-on lire en baseline de l’Instagram de cette artiste basée à Los Angeles. Originaire de Rhode Island, Nina Hartmann a débuté dans la scène alternative en créant son propre fanzine à 17 ans. Une culture qui transparaît toujours dans ses œuvres, qui utilisent largement le graphisme et des éléments typographiques.
instagram.com/66sixties
En passant à l’orange
Difficile à reproduire et à stabiliser techniquement, couleur intermédiaire obtenue au départ grâce au mélange du jaune et du rouge, l’orange, apparu dans notre langue au Moyen Age, connaît des débuts peu flamboyants. Il a ensuite été investi de valeurs positives (chaleur, tonus, joie, santé) et très employé dans le champ sportif ou le luxe. Mais ce sont paradoxalement les pénitenciers qui lui ont donné une nouvelle street credibility. Il réapparaît ainsi par petites touches dans nos rues, sur un bonnet ou sur ce sanguin sac à dos Patagonia : orange is the new black.
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