Où est le cool ? La sélection

Dans le bleu de travail de Pauline Pastry
A peine diplômée de l’EnsAD, Pauline Pastry a déjà à son actif un travail artistique multiforme. Pour ces sculptures, elle a moulé des pièces industrielles défectueuses et des bleus de travail abandonnés dans une fonderie, faisant référence au corps délaissé face à la dureté du travail en usine. Un moyen efficace de parler d’une culture ouvrière souvent méconnue et trop peu considérée.

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Dans un couvre-chef dauphin
Après la licorne, la vague du dauphin ? C’est du moins grâce à ce chapeau surmonté d’une bouée de dauphin et autres créations à base de sacs plastique, jouets et filets de pêcheque le duo néerlandais de la marque Botter a remporté cette année le Grand prix du jury Première Vision au Festival international de mode et de photographie de Hyères. Une manière originale de dénoncer les dangers de l’industrie pour l’océan. Malgré son aspect ludique, leur collection engagée Fish or fight n’occulte pas le talent et la précision du travail sur les coupes.

Sur une table en mousse sculpturale
Ne pas se fier à l’aspect bétonné de cette Table 03 de Charlotte Kidger, designer basée à Londres. Elle est en mousse de remplissage en polyuréthane provenant de déchets industriels. Alliée à de la résine, la designer l’a retravaillée pour en faire de beaux objets utilitaires et durables. Sa collection Industrial Craft est une vraie réflexion sur le recyclage des déchets et leur réduction.

Dans les sandales hybrides de Quoï Alexander
Diplômé de la Central Saint Martins School, Quoï Alexander crée des vêtements à la main en évitant les méthodes de tissage traditionnel. Son originalité réside à la fois dans les techniques qu’il réinvente et dans les matériaux choisis, qu’il recycle et mélange sans modération. A l’instar de ces sandales lacées, en caoutchouc et cuir, héritières de nos Birkenstock/chaussettes.