C’est au pays basque, dans la petite commune de Bidart, voisine de la très en vogue Guétary, que s’est tenu, mi août, la quatrième édition de Baleapop. Un festival en bord de mer certes, mais qui joue à fond la carte de l’anti-bling. Pendant quatre jours, le festival D.I.Y organisé par le collectif basque Moï-Moï […]
C’est au pays basque, dans la petite commune de Bidart, voisine de la très en vogue Guétary, que s’est tenu, mi août, la quatrième édition de Baleapop. Un festival en bord de mer certes, mais qui joue à fond la carte de l’anti-bling. Pendant quatre jours, le festival D.I.Y organisé par le collectif basque Moï-Moï a aligné une programmation pointue et transversale, mixant art contemporain et musique électronique dans un cadre toujours pensé à échelle humaine. Dans la cour de l’école communale de Bidart, à deux pas du fronton, on a ainsi pu écouter l’electro psyché et trippée d’Etienne Jaumet, celle plus deep du hollandais Legowelt, découvrir les sérigraphies très architecturales de Claire Trottignon, entonner une nouvelle fois avec bohneur la version du Wicked Game de Chris Isaac revue par l’artiste Pipillo Tirist, faire une pause sur le stand des Requins marteaux, goûter à la rave sauvage organisée sur la sublime petite plage attenante. Le tout en avalant un bon sandwich lomo y queso et sans oublier de traquer le cool, armé cette fois d’un petit appareil compact. Compte-rendu, en images.
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photos : Gilles Uzan
Chez Twice, les deux graphistes (aka Fanny Le Bras et Clémentine Berry) qui ont assuré l’identité visuelle de Baleapop #4. On vous invite à aller découvrir leur boulot (notamment l’excellente pochette du ep de David Shaw ou leurs portfolios mode) sur leur site www.wearetwice.com.
Sur le stand des Requins marteaux, la toujours excellente maison d’édition de BD indépendante basée à Albi. Entre deux sets, on pouvait se détendre en lisant quelques pages du très hot Alice de Nine Antico, ou encore essayer un des tee-shirts Ferraille signés par Winshluss (coréalisateur de Persepolis et du Poulet aux olives, aux côtés de Marjane Satrapi).
Dans cette scène en bois très écolo friendly réalisée, tout comme les petits tipis en bois parsemés çà et là, par le collectif Pop You up. En before, le trio Odei, signé chez Moï Moï records, a fait bouger les corps au son de sa batucada trance et synthétique.
Dans une bouchée de ces délicieux sandwiches lomo y queso, que l’on savourait en plein air.
Sur la plage, au soleil couchant, la rave party battait son plein, et les gestes étranges se démultipliaient. Que cherche à nous dire cette jeune femme au débardeur noir et au short en jean ?
Chez ce couple passé maître dans l’art de se tenir l’œil grand ouvert- et le bon.
Chez Claire Bergé-Lefranc, qui avait réalisé le catering pour les artistes du festival.
Dans ce tee shirt hype à message, qui accorde de belle manière signifiant et signifié.
Et puis à Baleapop on vit beaucoup de couvre-chefs. Des casquettes à foison (voir plus bas) mais aussi, il est important de le souligner, pas mal de bobs. Le grand chapeau mou vulgarisé par les soldats américains qui appréciaient sa fonctionnalité (il protégeait du soleil sans réduire le champ de vision) pendant la Seconde Guerre mondiale et aujourd’hui volontiers porté par Woody Allen ferait-il son grand retour ? Possible, et c’est tant mieux quand il est comme ici, émeraude et porté avec superbe par un des représentants du label Modular France.
On peut également l’aimer à motifs et azuré.
Visiblement moins préoccupés par la préservation de leur champ de vision, ces jeunes gandins hilares arboraient fièrement la chouette casquette à cinq pans conçue spécialement pour Baleapop par la jeune marque parisienne spécialisée dans la maille Monsieur Lacenaire.
Dans les motifs David Hamilton de cette robe d’été, qui soudain donnait un air de Californie à la côte basque.
Chez ces néo zombies qui semblaient tout droit sortis du final de True Blood.
Mais la palme du cool revint sans conteste à la tete de vainqueur de ce festivalier Led Zeppelinesque en diable. Whole Lotta Love, man.
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