L’écrivaine américaine illuminera notre rentrée littéraire avec la traduction de son second roman, récit sombre et amusant du quotidien d’une héroïne qui préfère le sommeil à la vie.
Bret Easton Ellis l’adore. Ottessa Moshfegh, 38 ans, s’impose d’ores et déjà comme le buzz de la rentrée littéraire, avec un second roman aussi dark que drôle.
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Trois ans après Eileen, Mon année de repos et de détente met en scène une jeune femme qui plaque tout pour passer un an à dormir. Grande, blonde, riche, WASP – l’inverse de Moshfegh, qui est née de parents d’origines iranienne et croate émigrés dans la banlieue de Boston –, la narratrice a tout pour être heureuse, sauf que ses parents sont morts, et sa seule histoire d’amour a été vécue sans… amour.
Somnifères et antidépresseurs vont l’aider dans son projet de retrait du monde : « Une part de son isolement est une manière de prendre soin d’elle-même », nous confie la romancière, qui n’en dira pas beaucoup plus et refuse d’interroger l’aspect politique de ce rejet de la société, voire de la vie. Le réveil de sa narratrice sera aussi brutal que celui des Américains : avec le 11 septembre 2001.
Mon année de repos et de détente (Fayard), à paraître le 21 août
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